Clara Iannotta

echo from afar (II) ; They left us grief-trees wailing at the wall ; glass and stone ; a stir among the stars, a making way

Musique Portrait
Cité de la musique – Philharmonie de Paris
11 octobreoct.

1h50

Tarifs 8 € à 67 €
Abonnés 8 € à 57 €

Cité de la musique – Philharmonie de Paris

Vendredi 11 octobre

20h

echo from afar (II) pour six musiciens et électronique (première française)
a stir among the stars, a making way pour grand ensemble (première française)
Œuvre nouvelle pour deux percussions, deux pianos, lumières et électronique (première mondiale)

Ensemble intercontemporain  
Nicolò Foron, direction

La Philharmonie de Paris et le Festival d’Automne à Paris présentent ce spectacle en coréalisation.

Clara Ianotta dans Les Carnets de la création.
À écouter sur France Culture

Rencontre avec Clara Iannotta
Vendredi 11 octobre à 18h45, rencontre avec l'artiste à l'amphithéâtre de la Cité de la musique avant la représentation. Entrée libre selon les places disponibles.

Avec le soutien de

Quels rapports entre la croissance de l’araignée, l’expérience sonore de la radiothérapie et les lumières ou les déclics d’anciens lecteurs de diapositives ? L’œuvre de Clara Iannotta, dont ce concert offre une traversée des dernières années, est un mode de connaissance de soi, une autobiographie où le son et le corps se nouent intimement.

a stir among the stars, a making way s’inspire de la mue animale, comme celle des araignées, contraintes de fabriquer un nouvel exosquelette pour grandir. À la fin, un premier corps, vide, inanimé, incarnera le passé, et un second, le présent, sinon l’avenir. Clara Iannotta miroite ce processus, entre son œuvre antérieure, des objets disparus et une fascinante élasticité du temps. echo from afar (II) relate l’expérience d’une séquence de radiothérapie, enregistrée au moment même du traitement, et dont l’enregistrement est maintes fois déplacé en loop dans les espaces où Clara Iannotta composa ensuite la pièce. De son objet, elle conserve l’identité, le rythme et l’articulation, mais modifie son ADN par l’espace, lequel agit à l’image d’un rayonnement. Quant à la troisième œuvre du concert, Clara Iannotta y filtre à travers son propre corps des musiques qu’aimait sa mère, disparue l’année dernière, et y écoute lumières et images, pour inventer une approche qui soit la sienne, mais sur des éléments qui ne lui appartiennent pas.

Entretien avec Clara Iannotta