Nairy Baghramian
© Nairy Baghramian, Beaux-Arts de Paris, octobre 2018 – janvier 2019, Festival d’Automne à Paris © Martin Argyroglo ©
© Nairy Baghramian, Beaux-Arts de Paris, October 2018 – January 2019, Festival d’Automne à Paris © Martin Argyroglo ©
© Nairy Baghramian, Beaux-Arts de Paris, octobre 2018 – janvier 2019, Festival d’Automne à Paris © Martin Argyroglo ©
© Nairy Baghramian, Beaux-Arts de Paris, octobre 2018 – janvier 2019, Festival d’Automne à Paris © Martin Argyroglo ©
Production Festival d’Automne à Paris
Courtesy Nairy Baghramian et galerie Marian Goodman
En collaboration avec les Beaux-Arts de Paris
Avec le soutien de King’s Fountain et de Sylvie Winckler
« En se penchant sur l’histoire des formes domestiques, féminines, fragiles, décoratives, artisanales, l’artiste contamine l’air de rien l’histoire de l’art par son envers proscrit et dénigré. » Les Inrockuptibles
« Lissé, opaque, autant d’adjectifs qui se mettent à parler du vivant ; au tour des grandes pièces rectangulaires couchées à terre de nous évoquer le « galet » de Ponge faisant des œuvres de Baghramian un objet philosophique exemplaire. » I/O Gazette
La pratique de Nairy Baghramian trouve sa source dans le désir de relier des problématiques d’ordre formel à une recherche sur la question du fond. Questionnant la sculpture traditionnelle, elle s’intéresse aux réalités institutionnelles, au monde socio-politique et aux précédents dans l’histoire de l’art, de l’architecture, du théâtre et de la danse.
Nairy Baghramian bouscule les frontières entre sculptures et moules, objet et sens, force et fragilité, organique et mécanique. Dans son travail, ce qui frappe au premier regard est une certaine sensualité des formes, parfois soulignées par de subtils jeux chromatiques. Elles semblent souvent instables, cherchent leur point d’équilibre tout en assumant leur propre fragilité. Sa nouvelle série Maintainers comprend trois éléments indépendants : des moules en aluminium brut, des formes de cire colorées et des barres de laque vernies. Disposés au sein de l’espace d’exposition dans une composition d’allure disparate, ces éléments à l’inhérent potentiel d’interdépendance et à la visible corrélation entrent en résonance. Les formes des pavés abstraits faits de cire défient le vocabulaire de la modernité. Leur matérialité témoigne de leur soumission à une finalité utilitaire : ils n’existent qu’afin de protéger leurs homologues en aluminium, lesquels pourraient tout aussi bien les dévorer progressivement au fil du temps.