Théo Mercier
Skinless
21 novembrenov. – 8 décembredéc.
Jeudi 21 novembre
20h
Vendredi 22 novembre
20h
Samedi 23 novembre
18h
Dimanche 24 novembre
16h
Samedi 30 novembre
18h
Dimanche 1 décembre
16h
Jeudi 5 décembre
20h
Vendredi 6 décembre
20h
Samedi 7 décembre
18h
Dimanche 8 décembre
16h
Conception et mise en scène Théo Mercier. Scénographie Théo Mercier, Florent Jacob, François Boulet. Collaboration artistique et dramaturgique Florent Jacob. Collaboration artistique et chorégraphique Anna Chirescu. Interprété et créé en collaboration avec Bruno Senune, Maxime Thébault, Aurélien Vieillard. Composition sonore Pierre Desprats. Costumes Théo Mercier, Colombe Lauriot Prevost. Accessoires Etienne Marc. Création lumière Théo Mercier, Florent Jacob, François Boulet. Régie générale François Boulet, Sara Ruiz Marmolejo. Avec la collaboration de l’équipe technique du TNB. Production et diffusion Alma Office – Alix Sarrade. Administration Charlotte Cancé.
Production Good World
Coproduction Théâtre national de Bretagne ; Le Quartz – Scène nationale de Brest ; CNDC Angers dans le cadre de l’accueil-studio – ministère de la Culture ; La Villette ; Le Volcan – Scène nationale du Havre en partenariat avec le Portique, centre régional d’art contemporain du Havre ; Maison de la culture d’Amiens – Pôle européen de création et de production ; CCN Ballet national de Marseille dans le cadre de l’accueil-studio – ministère de la Culture ; Festival d’Automne à Paris
Avec le soutien de la Fondation d’entreprise Hermès
Avec la collaboration de Paprec
Skinless bénéficie de l’aide à la production de la Drac Bretagne – ministère de la Culture
Avec le soutien de Montévidéo, Centre d’Art et de la Ménagerie de verre
Mise à disposition de studio au CND Centre national de la danse
Théo Mercier est artiste associé au Théâtre national de Bretagne
La Villette et le Festival d’Automne à Paris sont coproducteurs de ce spectacle et le présentent en coréalisation.
Théo Mercier dans Par les temps qui courent.
À écouter sur France Culture
Théo Mercier dans la matinale de France Culture
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Théo Mercier dans les midis de culture
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Théo Mercier, un pirate dans le spectacle vivant
À lire dans Le Monde
Théo Mercier, Love on the bin
À lire dans Mouvement
“Skinless” à la Villette, le fascinant monde désenchanté de Théo Mercier
À lire dans Télérama
Rencontre entre Théo Mercier et Laura Vazquez, modérée par Florian Gaité
Vendredi 22 novembre, à la suite de la représentation, le plasticien et metteur en scène invite la poète à un libre dialogue qui part de la pièce Skinless pour ne pas s’y tenir. Déroulant des questionnements inspirés des thèmes de la performance, Florian Gaité organise leur échange et leurs dérives sur le chaos du monde, la théâtralité ou le goût de la chair.
Gratuit sur réservation, dans la limite des places disponibles
Bâti sur un paysage de détritus, Skinless est un éden désenchanté mis en scène par le plasticien Théo Mercier. Dans ce panorama de la fin du monde aux dimensions XXL, un couple hors normes s’aime et se déchire sous la surveillance d’un tragique observateur.
« Quand on pense à tout ce qu’on jette… » murmure-t-on parfois, terrassé à l’idée de cette masse de déchets imputrescibles que l’humanité génère. Dans Skinless, les énormes blocs de détritus compactés sont le miroir de nos habitudes de consommation outrancières comme de nos intimités domestiques. Recouverts d’une combinaison de latex, les corps des deux danseurs se repoussent et s’enlacent dans un lit fait de cartons usagés. Juste au-dessus d’eux, un troisième personnage aux reflets métalliques effectue des rondes régulières, réveillant le spectre d’une société de surveillance généralisée. Ici, les déchets sont la métaphore de tous les souvenirs heureux ou malheureux du couple. Avec cette nouvelle création, Théo Mercier signe une chorégraphie viscérale, au lyrisme sombre et étrangement érotique. Car si le couple semble sous contrôle, comme coupable de son infertilité ou de son homosexualité, son infinie parade nuptiale parvient à s’épanouir à l’ombre du refoulement et des tabous sexuels. En explorant les marges, de la déchetterie aux relations queer, Skinless imagine l’amour comme dernier lieu de résistance à toutes les normes.
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