nora chipaumire
Dambudzo
12 – 15 septembresept.
Jeudi 12 septembre
19h30
Samedi 14 septembre
18h30
Dimanche 15 septembre
15h30
Concept, design et création nora chipaumire inc. Avec nora chipaumire, Tatenda Chabarwa, Jonathan Kudakwashe Daniel, tyroneisaacstuart, SoKo Jena, Beauty Katiji, Fatima Katiji, Mohamed Y. SHIKA. Régie générale Ronan Cahoreau. Régie son Kwamina Biney, Vusumuzi Moyo. Direction technique Heidi Eckwall. Construction de la scénographie Irene Pätzug. Management Laetitia Tshombe, Amélie Gaulier. Distribution ArKtype / Thomas O. Kriegsmann, Astrid Rostaing.
Production nora chipaumire
Coproduction Wiener Festwochen – Freie Republik Wien ; Festival d’Automne à Paris
Accueil en résidence Callie’s Berlin
Financé par le Fonds de projets pour les arts visuels du Goethe-Institut
nora chipaumire est soutenue par la Fondation Mellon
Avec le soutien de l’Ambassade des États-Unis d’Amérique en France et de la Fondation d’entreprise Hermès
Avec l’aide du Théâtre Public de Montreuil et de la Ménagerie de verre
Le Festival d’Automne à Paris est coproducteur de ce spectacle et le présente en collaboration avec Les Chaudronneries.
nora chipaumire : plongée en clandestinité
À lire dans Mouvement
Dambudzo est une œuvre vivante anti-genre de nora chipaumire, mêlant son, peinture, sculpture et performance. Poursuivant son exploration sur la dissonance entre connaissance et langage, propre à ceux éduqués sous contrôle colonial, l’artiste zimbabwéenne envisage de nouveaux mondes possibles.
nora chipaumire explore le potentiel révolutionnaire de la performance et confronte les héritages coloniaux dans une installation mettant en scène un shebeen zimbabwéen – un bar informel installé dans des maisons privées où les citoyens se retrouvent pour évoquer les possibilités de résistance et d’insurrection face aux pouvoirs politiques. Les peintures plastiques de grande taille offrent un mur malléable à travers lequel le son, la lumière et même les corps peuvent transgresser. Les lignes et les formes des êtres humains dans la maison peuvent en effet être affectées et informées par la rigueur quotidienne de l’esquive, de la course et du lancer – des actions rendues nécessaires par la menace des ridgebacks rhodésiens (une race de chiens élevée pour chasser et pacifier les Africains) ainsi que par les terroristes rhodésiens. nora chipaumire s’inspire du mot dambudzo – trouble en shona – évoquant également les idées de penseurs africains radicaux tels que Dambudzo Marechera. À travers l’expression corporelle, l’artiste explore un langage qui va au-delà des mots, cherchant à transcender les limites imposées par les langues. Elle utilise le mouvement comme un moyen de communication personnel et universel, permettant une compréhension plus subtile et intuitive.