Kakushin Nishihara
12 novembrenov.
Mardi 12 novembre
18h
Mardi 12 novembre
20h
Interprétation, composition et arrangement noise, conception des objets Kakushin Nishihara. Coordination technique Ken’ichi Iijima. Chant traditionnel Yoshitune Kinshi Tsuruta (composition), Genzo Murakami (paroles).
La Maison de la culture du Japon à Paris et le Festival d’Automne à Paris présentent ce concert en coréalisation.
Révélée par Ryūichi Sakamoto, Kakushin Nishihara emmène le biwa – ce luth à manche court emblématique de la tradition musicale japonaise – vers des horizons insoupçonnés. Sa présence intense transforme chacun de ses concerts en cérémonie quasi chamanique.
Durablement marquée par le punk au début de l’adolescence, c’est avant tout par désir d’originalité que Kakushin Nishihara décide d’apprendre le biwa. Son large plectre triangulaire – dont on dit que les samouraïs l’utilisaient comme arme – produit une sonorité de percussions agressives qui, contrastant avec la pose hiératique de l’interprète, tire la musique du côté d’un art martial. Formée auprès du maître Kinshi Tsuruta, et révélée au début du millénaire par Ryūichi Sakamoto, Kakushin Nishihara, qui est aussi plasticienne, s’est également illustrée au sein du trio Kintsugi (avec Serge Teyssot-Gay et Gaspar Claus), mais aussi sur les scènes de danse et de théâtre : on la retrouve d’ailleurs à l’affiche de la pièce Yoroboshi: The Weakling, présentée par la metteuse en scène Satoko Ichihara dans le cadre de cette édition. Avec son crâne rasé, ses piercings et ses tatouages, elle impose une présence intense, quasi chamanique, lors de ce concert révélant toute l’étendue de sa palette instrumentale – de la musique traditionnelle à la noise –, mais aussi vocale.
Dans le même lieu
Toshiki Okada, chelfitsch The Window of Spaceship 'In-Between'
Figure importante de la scène théâtrale japonaise, Toshiki Okada sonde les mécanismes et symptômes de notre société. Sa nouvelle pièce The Window of Spaceship ‘In-Between’ aborde les questions de l’éloignement et de la définition de l’humain, mêlant science-fiction et poésie dans le huis clos d’un groupe en expédition spatiale.
Shingo Ōta, Kyoko Takenaka Les dernières geishas
Figures emblématiques d’une vision fantasmée du Japon, les geishas exercent un métier souvent méconnu, de surcroît en train de disparaître. Par-delà les stéréotypes, quelle est la réalité de leur pratique ? Dans cette performance documentaire, Shingo Ōta et Kyoko Takenaka partent à la recherche des dernières geishas de l’archipel nippon.