Elsa Dorlin

Travailler la violence #4

Sur une invitation de Gisèle Vienne

CND Centre national de la danse
29 – 30 novembrenov.

Gratuit, sur réservation

Vendredi 29.11
16h : introduction avec Elsa Dorlin
16h15 : Léopold Lambert 
17h : Corinne Morel Darleux 
18h15 : conversation avec Dorothée Dussy 
 
Samedi 30.11
15h : introduction avec Elsa Dorlin
15h15 : Sarah Bracke 
16h : Elsa Dorlin 
17h15 : lecture de poèmes palestiniens par Nada Yafi

CND Centre national de la danse

Vendredi 29 novembre

16h

Samedi 30 novembre

15h

Le CND Centre national de la danse et le Festival d’Automne à Paris sont coproducteurs de ce cycle. 

Discussion avec Elsa Dorlin : « Le féminisme est dans une position révolutionnaire. »
À lire sur Mouvement

Comment travailler la violence ? Comment la mettre en perspective, en scène et en récit ? Comment la mettre en pièces ? Durant ces deux journées de rencontres, proposées par la philosophe Elsa Dorlin, il s’agit de mettre à jour ce que nous apprennent les critiques de la violence et de faire l’inventaire des armes amassées.

Travailler la violence #4 poursuit le travail enclenché depuis 2021 au CND avec le Festival d’Automne, pour faire dialoguer ensemble des travaux autour de la violence qui tous s’interrogent sur son objectivation. Faire l’analyse, la chronique, le procès et la critique de la violence, c’est raisonner par dissonance, c’est déjouer, défaire, déconstruire et fabriquer en retour des perceptions, des consciences, des concepts et des visions d’en bas, au sol, des mondes intérieurs, comme autant de positivités historiques, de densités charnelles ; c’est ouvrir, relayer et raviver de la conflictualité. Durant ces deux journées de rencontres, il s’agit de saisir ces savoir-faire de la critique contemporaine, d’en dessiner la carte, de parler arts du quotidien, de la chair et de la fiction, arts du concept, des langages et de la vie, art du récit, des archives et des chœurs, des forces rassemblées. En philosophie, en histoire, en histoire de l’art et de la création contemporaine, en littérature et avec la sociologie, que nous apprennent les critiques de la violence ?