Claude Vivier
Claude Vivier :
Shiraz pour piano ; Journal pour quatre voix solistes, chœur et percussion
Livret de Claude Vivier avec des extraits de textes de Lewis Carroll, Novalis, et de la liturgie, en quatre sections : L’Enfance, L’Amour, La Mort, Après la mort.
Caroline Cren, piano*
Maxime Echardour, percussion*
Les Cris de Paris
Geoffroy Jourdain, direction
(*membres de l’Ensemble L’Instant Donné)
Production Festival d’Automne à Paris
Coproduction Les Cris de Paris
Coréalisation Théâtre de la Ville-Paris ; Festival d’Automne à Paris
Avec le soutien du Centre culturel canadien à Paris
En partenariat avec France Musique
Kopernikus de Claude Vivier, mis en scène par Peter Sellars
Film réalisé par David Daurier
Production Gingerlemon
Coproduction Festival d’Automne à Paris
(Ré)Ecouter : C'est Claude Vivier qu’on assassine, Carrefour de la création, France Musique ici
Ce concert présente deux œuvres de Claude Vivier, l’une de ses plus célèbres, Shiraz, pour piano, et Journal, rare au concert, quintessence de sa poétique, où le rêve et la vie se mêlent : « J’ai toujours ressenti une présence qui voulait que j’écrive cette musique. »
De retour de Bali et de Thaïlande, Claude Vivier se rend en Iran, en 1977. À Shiraz, les jardins, le mausolée en marbre du poète, philosophe et mystique Hafez, ou celui du conteur Saadi le retiennent, autant que le souvenir de deux chanteurs aveugles, écoutés des heures durant sur un marché. De cette rencontre résulte, quelques mois à peine après son retour au Canada, Shiraz, une œuvre pour piano, brillante, virtuose, escarpée, sinon abrupte, à l’image du « diamant taillé durement » que serait, selon le compositeur, cette ville du sud iranien, non loin de Persépolis.
Journal, composé la même année, portait comme titre de travail : Journal d’un voyage en Orient. De ce périple qui se révéla initiatique, il devait donner une vision poétique. Pourtant, l’Asie disparut tout à fait et le voyage devint celui de l’existence : l’enfance, ses rondes et ses chansons, la figure de la mère et sa quête éperdue, la peur du noir et ceux qui viennent en calmer les angoisses (Merlin l’enchanteur, Mister Pickwick, Pinocchio, Bruder Jakob) ; l’amour, jusqu’à plus soif, sa découverte et sa « souvenance », le sexe comme « proue merveilleuse » ; la mort, le carillon et les vibrations spiritistes du suicidé Maïakovski, avant la traversée d’une mélodie de lumière ouvrant la conscience ; l’au-delà, vers les sphères plus subtiles de l’univers.
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Durée du concert : 1h
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Projection de l’opéra Kopernikus
Durée de la projection : 1h35
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