Claude Vivier Peter Sellars
Kopernikus, un rituel de mort
Claude Vivier : Kopernikus, un rituel de mort pour sept chanteurs, sept instrumentistes et bande
Livret du compositeur (français et langage imaginaire)
Ensemble L’Instant Donné
Ensemble vocal Roomful of Teeth
Eric Dudley, direction des répétitions
Michael Schumacher, danseur-chorégraphe et collaborateur de Peter Sellars
Antonio Cuenca Ruiz, dramaturge
Seth Reiser, lumières
Pamela Salling, régie générale
Peter Sellars, mise en scène
Production Festival d’Automne à Paris
Coproduction Théâtre de la Ville-Paris ; Théâtre du Châtelet (Paris) ; KunstFestSpiele Herrenhausen (Hanovre) ; Nouveau théâtre de Montreuil, centre dramatique national ; Théâtre du Capitole (Toulouse)
Coréalisation Théâtre de la Ville-Paris ; Théâtre Musical de Paris-Châtelet ; Festival d’Automne à Paris pour les représentations au Théâtre de la Ville-Paris Avec le soutien de la Fondation Ernst von Siemens pour la musique
Avec le soutien du Centre culturel canadien à Paris et de l’Adami
France Musique enregistre ce concert.
« Claude Vivier voit la musique comme un élément de rêve susceptible de la protéger des atteintes de la réalité. » Le Monde
« Il y a tout autant chez Vivier son rapport au modernisme, son obsession pour Stockhausen, son approche des nouvelles technologies. C’était les années 1970, au moment de cette sorte de libération de toutes les formes. » Peter Sellars in Les Inrockuptibles
« Figure obscure de la musique du XXe siècle, le compositeur Claude Vivier nous a légué une œuvre d’une profondeur saisissante. » Télérama
« L’iconoclaste György Ligeti considérait Vivier comme le compositeur le plus important de sa génération. » Le Monde
« Le metteur en scène américain adapte l’œuvre folle, touchée par la grâce, de Claude Vivier, compositeur visionnaire, vénéré par les initiés. » Télérama
« L’œuvre de Vivier nous invite à affronter la peur, la souffrance, la laideur mais pour mieux en sortir et retrouver la lumière. » Peter Sellars, La Croix
« Qui mieux que ce généreux lutin de Peter Sellars pouvait donner forme et vie à ce livret improbable mêlant le français et des langages inventés (avec onomatopées) ? » diapason
« Cette musique est d’une telle douceur et lumière irradiantes que lorsqu’elle est interprétée de façon aussi exceptionnelle que par l’Ensemble Vocal Roomful of Teeth et L’ensemble L’Instant Donné, son plaisir est hypnotisant. » Opera Online
(Ré)Ecouter : Joséphine Markovits, Antoine Guerber et Gilles Apap étaient les invités de Lionel Esparza Classic Club / France Musique
(Ré)Ecouter : Peter Sellars était l'invité de Guillaume Erner / L'Invité des matins / France Culture
(Ré)Ecouter : Peter Sellars était l'invité de Saskia de Ville / L'invité du jour / France Musique
(Ré)Ecouter : Peter Sellars était l'invité de Laurent Goumarre / Le Nouveau Rendez-Vous / France Inter
« Visionnaires de tous les siècles, rassemblez-vous ! ». Si Lewis Carroll rencontrait Mozart. Si une sorcière croisait un aveugle prophète ou un vieux moine. Si Merlin l’enchanteur, la Reine de la nuit, Tristan et Isolde dialoguaient à distance dans un bouleversant rituel de mort. Kopernikus, opéra tout entier placé sous le signe du feu et de l’eau, est de ce genre, merveilleux.
« Trouver l’âme de l’humanité, la remettre en face d’elle-même, remettre l’individu face à lui-même et à l’infini, face au mystère total qu’est l’Univers, le contempler, pouvoir enfin s’y trouver », écrivait Claude Vivier. De Copernic, dont son opéra emprunte le nom, il retient une révolution qui déplaça radicalement notre regard, de la terre au soleil et à ses feux sacrés. Ici, à peine quelques histoires, pas de conflit dramatique, aucun rôle – sinon des évocations de la mythologie, des contes ou de l’histoire –, mais un rêve à vivre et l’organisation d’une cérémonie de la renaissance après la mort. Dans sa quête d’une révélation, Kopernikus entend mener à une purification totale, à l’état de pur esprit. Pour cela, nous y traversons bien des situations : enfance, jeux, vie, amour, mort, Dieu, étoiles, couleurs, lumière, éternité, principes célestes, « stagnance des temporalités », oiseaux mystiques et anges aux mélodies célestes. Comme un passage d’une conscience l’autre. Alors, selon Peter Sellars, « des mondes de la vie, de la mort, à une vie nouvelle, la musique de Vivier trouve la paix au-delà de la paix, le repos sacré dans l’action métaphysique. Les visionnaires sont là. Nous n’avons plus à avoir peur. »
Durée : 1h20