Naomi Kawase Isaki Lacuesta
Cinéastes en correspondance Rétrospectives et installations
La rétrospective Naomi Kawase et les installations du programme Cinéastes en correspondance ont été organisées par le Centre Pompidou, dans le cadre du Festival d’Automne à Paris et de Japonismes 2018.
En collaboration avec la Japan Foundation, la Maison de Culture du Japon à Paris, Beyond 2020, la Préfecture de Nara, Kumie Inc.
En partenariat avec le Centre de Culture Contemporaine de Barcelone (CCCB).
Avec le soutien de la Fondation franco-japonaise Sasakawa.
La rétrospective Isaki Lacuesta et les installations du programme Cinéastes en correspondance ont été organisées par le Centre Pompidou, dans le cadre du Festival d’Automne à Paris.
En collaboration avec l’Institut Ramon Llull, Bòlit, l’Ajuntament de Girona et la Generalitat de Catalunya.
En partenariat avec le Centre de Culture Contemporaine de Barcelone (CCCB).
« Fictionnel et documentaire, le cinéma sensuel et spirituel de Naomi Kawase est à l’honneur au Centre Pompidou dans une rétrospective et une installation personnelle pensée pour le Festival d’Automne. » Les Inrockuptibles
« Naomi Kawase a su tisser tout au long de sa filmographie, entre documentaires et fictions, courts et longs métrages, une œuvre fragile, souvent à fleur de peau, intime. » Les Inrockuptibles
« La prêtresse Kawase parvient toujours, le temps d’une scène et avec très peu – un simple rayon de soleil glissant sur l’objectif de la caméra – à nous envoûter. » Les Inrockuptibles
(Ré)Ecouter : Naomi Kawase était l'invitée de Laure Adler / L’heure bleue / France Inter
Avec près de cinquante films, documentaires et fictions mêlés, Naomi Kawase a imposé sa singularité jusqu’à devenir la plus grande cinéaste japonaise. L’Espagnol Isaki Lacuesta a fait du cinéma une aventure perpétuelle, ses multiples créations défiant tout formatage. Rétrospectives et installations parallèles.
Naomi Kawase a commencé à filmer à la fin des années 1980, cherchant, au moyen d’un cinéma à la première personne, à reconstituer son histoire familiale béante et à restituer son rapport organique au monde. Isaki Lacuesta a débuté à l’aube des années 2000 avec des films qui font surgir la fiction et l’intime de l’archive, de témoignages historiques, d’images scientifiques et documentaires. Elle n’a cessé de filmer les liens sensuels et spirituels qui unissent l’homme à la nature, partant de son expérience pour y envelopper l’univers, du home movie au mélodrame – parmi lesquels les vibrants Escargot (1994), Suzaku (1997), Shara (2003), Still the Water (2014). Il a toujours abordé le cinéma comme un moyen d’expérimentations infinies, cherchant la symbiose, chaque fois unique, d’un projet avec une forme – dont les portraits gigognes de deux frères gitans à douze ans d’intervalle, La leyenda del tiempo (2006) et Entre dos aguas (2018).
Les rétrospectives parallèles de leurs films et l’exposition d’installations qu’ils ont créées chacun pour l’occasion déploient leurs œuvres respectives, retraçant leur singularité tout en les rapprochant autour de la correspondance filmée qu’ils ont échangée.
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Naomi Kawase répond aux questions des Cinémas du Centre Pompidou. A lire ici
Isaki Lacuesta répond aux questions des Cinémas du Centre Pompidou. A lire ici