Claudio Tolcachir / Timbre 4

El Viento en un violin

Archive 2010
Théâtre

El Viento en un violin
Texte et mise en scène, Claudio Tolcachir
Assistante mise en scène, Melissa Hermida
Scénographie, Gonzalo Cordoba
Lumière, Omar Possemato

Avec Araceli Dovskin, Miriam Odorico, Inda Lavalle, Lautaro Perotti, Tamara Kiper, Gonzalo Ruiz

 

Direction de production, Maxime Seugé et Jonathan Zak
Promotion en France, Linea Directa / Ligne Directe - Judith Martin
Production Compagnie Timbre 4, Buenos Aires
Production déléguée en France Théâtre Garonne, Toulouse
Coproduction Maison des Arts Créteil ; Festival International Santiago a mil (Chili) ;
TEMPO_ FESTIVAL das Artes (Brésil) ; Théâtre Garonne (Toulouse) ; Festival d’Automne à Paris
Avec le soutien du fonds Iberescena pour la création, Teatro Solis (Uruguay) et Produciones Teatrales Contemporaneas (Espagne)
Avec le soutien de l’ONDA

Spectacle créé en septembre 2010 au théâtre Timbre 4, Buenos Aires

 

Les personnages d’El Viento en un violin forment un improbable collectif, un rassemblement d’individus que tout sépare – leur origine sociale, leurs désirs, leur personnalité, les raisons de leur présence. Réunis par le hasard ou les accidents de la vie, cette situation commune leur sert de refuge, tout en les retranchant du monde qui les a rejetés. Entre les membres de cet ensemble composite – collections de solitudes en proie au désespoir, à l’impuissance, au renoncement – des liens vont s’inventer petit à petit. Alors qu’il n’y a entre eux aucun lien familial, c’est une étrange famille qui va naître de cette confusion : une famille non-conventionnelle, rejetant les règles admises par la société, démontant ses schémas traditionnels ; une famille fondée sur des malentendus sans fin, des erreurs conscientes et inconscientes – et de l’amour.
Après Le Cas de la famille Coleman, Claudio Tolcachir poursuit ses expériences sur l’obscure matière du groupe – sondant les relations complexes, l’ambiguïté des sentiments, les luttes et les élans qui apparaissent dans le cadre d’une communauté. Avec cette nouvelle création, il met en scène une architecture de confusions, d’extravagances et d’espoirs. Une utopie tapageuse et désordonnée qui refuse les certitudes, préférant laisser chacun compléter cet espace imaginaire et y inscrire sa propre histoire.