Jacqueline Caux / Gavin Bryars
Les couleurs du prisme, la mécanique du temps
Jacqueline Caux / Gavin Bryars
Hommage à Daniel Caux
Les Couleurs du prisme, la mécanique du temps - De John Cage à la musique Techno
Film, Jacqueline Caux
A l’issue de la projection, Gavin Bryars, piano solo
Coproduction Jacqueline Caux, Centre Pompidou
Coréalisation Les Spectacles vivants – Centre Pompidou ; Festival d’Automne à Paris
Ce film est inspiré par l’itinéraire d’un passeur : Daniel Caux, musicologue, essayiste, homme de radio, découvreur dans le champ des musiques expérimentales, minimales, répétitives, postmodernes, et de la techno, et ceci tout au long de ces 4 dernières décennies particulièrement riches en créations et expérimentations. Son itinéraire aura maintes fois croisé celui du Festival d’Automne à Paris.
Sa récente disparition inverse aujourd’hui les rôles : ces mêmes musiciens, qu’il a ardemment accompagnés, ont souhaité être présents dans ce film. Nous y retrouvons donc La Monte Young, Terry Riley, Steve Reich, Philip Glass, Meredith Monk, Pauline Oliveros, Gavin Bryars, Richie Hawtin, ainsi que le metteur en scène Bob Wilson et, grâce à des archives, John Cage. Plusieurs d’entre eux ont joué en direct, comme une dédicace, une de leurs œuvres, spécialement pour ce film. D’autres nous ont autorisés à filmer leur dernière création. Ce film, sorte de « belvédère Daniel Caux », embrasse une part importante et sensible de la création musicale du XXe siècle et témoigne de ces musiques auxquelles ces grandes figures, toujours créatives, sont indissociablement associées.
Les écrits de Daniel Caux sur la musique : Le silence, les couleurs du prisme et la mécanique du temps qui passe (en passant par le minimalisme, la musique répétitive, le jazz free et le postmodernisme), Éditions de l’Éclat, octobre 2009, 350 pages
Dans le même lieu
Mathilde Monnier Territoires
Investissant les galeries du Centre Pompidou le temps d’un week-end, Mathilde Monnier propose avec Territoires un travail sur la mémoire et la circulation, comme « une collection de 30 ans de gestes issus de ses créations ». Une façon de faire jouer la mémoire au présent, dès maintenant, ou par anticipation.
Apichatpong Weerasethakul Rétrospective intégrale des films et vidéos
Apichatpong Weerasethakul présente la rétrospective intégrale de ses films au Centre Pompidou : ses huit longs métrages, la trentaine de films courts (et rares) qu’il a réalisés, des œuvres collectives ainsi que deux longs métrages dont il est le producteur.
Apichatpong Weerasethakul Particules de nuit
Le cinéaste thaïlandais Apichatpong Weerasethakul est l’invité du Festival d’Automne et du Centre Pompidou. Il expose une dizaine d’installations vidéos qui transforme l’ancien solarium en un espace nocturne habité par les réminiscences biographiques et architecturales.
Apichatpong Weerasethakul A Conversation with the Sun (VR), extended edition
Seconde incursion du cinéaste thaïlandais dans le domaine de la performance, A Conversation with the Sun (VR), extended edition, présentée à Paris dans une nouvelle version enrichie d’une troisième partie, fabrique à l’aide de la réalité virtuelle les conditions d’un rêve collectif.
Ligia Lewis Still Not Still
La chorégraphe Ligia Lewis poursuit avec Still Not Still sa réflexion sur les silences et les zones d’ombres de l’Histoire. Dans cette pièce, les interprètes rejouent en boucle une partition dont la dimension burlesque ne fait que souligner le tragique.
Forced Entertainment Signal to Noise
La compagnie menée par Tim Etchells fête ses quarante ans d’existence et n’en finit pas de se renouveler. Plongés dans une réalité virtuelle qui vacille, six comédiennes et comédiens se voient dépossédés de leurs voix, et de leur être. C’est à ne plus rien y comprendre… Bienvenue dans ce nouveau monde.
Sébastien Kheroufi Par les villages
C’est au balbutiement de son parcours artistique que Sébastien Kheroufi découvre Par les villages, de Peter Handke qui évoque le retour d’un écrivain dans son village natal. Dans ce contexte crépusculaire où un univers décline au profit d’un autre, s’élèvent les voix des « offensés et humiliés » qui autrefois se taisaient.