Bruno Beltrão Grupo de Rua
New Creation
25 – 27 novembrenov.
6 – 7 décembredéc.
9 – 10 décembredéc.
Direction artistique, Bruno Beltrão / Grupo de Rua
Assistant à la mise en scène, Gilson Cruz
Avec Wallyson Amorim, Camila Dias, Renann Fontoura, Eduardo Hermanson, Alci Junior, Silvia Kamyla, Samuel Duarte, Leonardo Laureano, Antonio Carlos Silva, Leandro Rodrigues
Lumières, Renato Machado
Costumes, Marcelo Sommer
Musique, Lucas Marcier / ARPX, Jonathan Uliel Saldanha, Ryoji Ikeda
Production Grupo de Rua, avec la collaboration de Something Great
Coproduction Künstlerhaus Mousonturm (Francfort) ; Kampnagel (Hambourg) ; Sadler’s Wells (Londres) ; Kunstenfestivaldesarts (Bruxelles) ; SPRING Performing Arts Festival (Utrecht) ; Wiener Festwochen (Vienne) ; Onassis STEGI (Athenes) ; Romaeuropa Festival (Rome) ; Culturgest (Lisbonne) ; Teatro Municipal do Porto (Porto) ; Maillon, Théâtre de Strasbourg Scène européenne ; Arsenal Metz ; Romaeuropa ; Charleroi danse – Centre chorégraphique de Wallonie-Bruxelles ; Le CENTQUATRE-PARIS ; Festival d’Automne à Paris
Diffusion internationale Something Great
Commande du Künstlerhaus Mousonturm (Francfort) dans le cadre de l’Alliance des maisons de production internationales en Allemagne
Production déléguée de la tournée française Festival d’Automne à Paris
Coréalisation Le CENTQUATRE-PARIS ; Festival d’Automne à Paris pour les représentations au CENTQUATRE-PARIS
Avec le soutien de Dance Reflections by Van Cleef & Arpels
Parmi les gestes artistiques remarqués de la scène chorégraphique des deux dernières décennies, l’alchimie de la danse contemporaine et de la danse urbaine déployée par Bruno Beltrão se distingue par sa tension entre rigueur et fougue. Ici les corps se font figures actives d’un corps politique alternatif éblouissant.
Chez Bruno Beltrão, il y a la forme renversante d’originalité. Depuis H2, présentée au Festival d’Automne en 2005, chacune de ses pièces conjugue véhémence et volupté du mouvement, vélocité et minutie de la danse. Sous des traits bruts, urbains, agit une approche quasi-scientifique du corps dans son rapport à l’environnement sensible ‒ musique, lumière, espace. Mais chez Bruno Beltrão, il y a aussi le fond. Après Inoah, une pièce aussi organique que savamment écrite, sa nouvelle création déplie les accointances entre esthétique et politique. Dans la mouvance de la combattivité d’une scène artistique brésilienne censurée et brutalisée, le langage qu’invente le chorégraphe entaille l’épais brouillard installé par l’autoritarisme d’ultra-droite, la paralysie et la désunion organisées, pour réhabiliter la liberté et la solidarité.
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