La vie des tables
© Vue de l’exposition La vie des tables avec les oeuvres de 49 artistes, Centre d’art contemporain d’Ivry – le Crédac, 2020. Du premier au dernier plan : Ana Jotta, Amador profissional, Courtesy de l’artiste ; Boris Achour, News from Friends, 2016, © Boris ©
© Vue de l’exposition La vie des tables avec les oeuvres de 49 artistes, Centre d’art contemporain d’Ivry – le Crédac, 2020. Au premier plan : Jorge Satorre, Mes poissons, 2020, Courtesy de l’artiste. Photo : Marc Domage / le Crédac ©
© Vue de l’exposition La vie des tables avec les oeuvres de 49 artistes, Centre d’art contemporain d’Ivry – le Crédac, 2020. Au premier plan : Sarah Tritz, You’d lay your tongue across my art, 2020 / Doucement, 2020, © Sarah Tritz / Adagp, Paris, 2020, Cour ©
© Vue de l’exposition La vie des tables avec les oeuvres de 49 artistes, Centre d’art contemporain d’Ivry – le Crédac, 2020. Au premier plan : Sheila Hicks, Je voudrais être une vague, 2020, © Sheila Hicks / Adagp, Paris, 2020, Courtesy Atelier Sheila Hicks ©
© Vue de l’exposition La vie des tables avec les oeuvres de 49 artistes, Centre d’art contemporain d’Ivry – le Crédac, 2020. Nour Awada, ءازعلا ةميلو Walimat El Azaa’, 2020, © Nour Awada / Adagp, Paris, 2020, Courtesy de l’artiste. Photo : Marc Domage / le ©
© Vue de l’exposition La vie des tables avec les oeuvres de 49 artistes, Centre d’art contemporain d’Ivry – le Crédac, 2020. Au premier plan : Victor Yudaev, Table d’écriture, 2020, Courtesy de l’artiste. Photo : Marc Domage / le Crédac ©
Commissariat, Claire Le Restif
Production Centre d’art contemporain d’Ivry – Le Crédac
Coproduction Festival d’Automne à Paris
« Le Crédac joue art sur tables - Les oeuvres se suivent et ne se ressemblent pas du tout, le parcours n’étant pas celui d’une expo collective classique, mais une succession d’envois incontrôlables et finalement pas du tout choisis, soit un vrai pari et un incroyable gage de confiance en direction des artistes. » Libération
« Il faut aller voir cette exposition qui est comme un condensé des pratiques et des esthétiques de l’art en France, en ces temps troublés, et une instructive déambulation entre des imaginaires différents. » La République de l’art
« Cet improbable assemblage illustre avec brio l’étonnante entreprise du Crédac en cette rentrée artistique » AOC.media
« La vie des tables est non seulement une démarche résistante mais relève également le défi de donner à voir toute l’amplitude de la création d’un artiste à travers des procédés extrêmement simples et modestes qui dessinent une sorte de paysage d’une grande cohérence. Une approche résolument en phase avec les enjeux du monde de l’après. » Fomo-vox.com
« L’exposition est un exemple parfait de la raison d’être d’un centre d’art : être proche des artistes et du public, créer des liens, être solidaire, accepter la spontanéité tout en gardant l’exigence d’un travail curatorial réfléchi. » Artaïs
« Ainsi mise à l’honneur, la table, qui se décline ici au fil d’un parcours regroupant quarante-neuf artistes nous renvoie tout aussi bien à l’intimité de la création, qu’au besoin vital de lien social. » Slash-Paris.com
Le Festival et le Crédac espèrent rouvrir l’exposition en fonction de l’évolution de la situation sanitaire mais dans tous les cas l'exposition se clôturera le 19 mars 2021.
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Qu’elles soient de cuisine, d’atelier ou de bureau, les tables incarnent l’endroit où les intuitions prennent forme et sont parfois le seul endroit où les artistes peuvent travailler. La vie des tables met à l’honneur cette relation à la « table de travail » : refuge, terrain de jeu ou passage obligé.
Pour cette exposition, le Crédac invite les artistes à envoyer leurs propositions comme on envoie une lettre. Elles peuvent avoir été pensées pendant la période récente de confinement ou en réponse à cette invitation, elles peuvent être spontanées, modestes, bricolées ou sophistiquées. Les enveloppes ou les petits colis contenant les œuvres pourraient être exposés, mettant ainsi en exergue la diversité des provenances, la beauté des timbres et la singularité des contenants. Ce projet s’adapte ainsi à la réalité. Il s’accommode des contraintes liées aux distances et il actualise par nécessité et par jeu le mail art, né à New York en 1962. Comme son nom le suggère, le mail art se diffusait principalement par voie postale et de manière spontanée. Ce « mouvement » a annoncé la notion d’attitude comme objet, idée fondatrice de l’art contemporain des années 1970 et qui reste aujourd’hui un enjeu valide.
Les œuvres proposées par les artistes seront exposées au Crédac sur une multitude de tables : de cuisine, de travail, en formica, en bois, en contreplaqué, peinte ou à l’état brut, haute ou basse, carrée, rectangulaire ou circulaire, composant un paysage évocateur du travail de la pensée et de l’intimité, de la maquette, de l’esquisse ou de la forme aboutie. Et si ce projet se veut solidaire des artistes, il l’est également des organisations sociales telles que les ressourceries et Emmaüs ébranlées économiquement par les conséquences de la pandémie. C’est grâce au mobilier glané dans ces organisations qu’une variété de styles va cohabiter et laisser émerger la force de la vie intime.
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Avec : Boris Achour, Pierre Ardouvin, Ethan Assouline, Marcos Ávila Forero, Nour Awada, Eva Barto, Eric Baudart, Katinka Bock, Roxane Borujerdi, Simon Boudvin, Anne Bourse, Flora Bouteille, Tiphaine Calmettes, Corentin Canesson, Ali Cherri, Gaëlle Choisne, Delphine Coindet, Mathis Collins, Morgan Courtois, Koenraad Dedobbeleer, Mimosa Echard, Aurélien Froment, Dominique Ghesquière, Louise Hervé & Clovis Maillet, Sheila Hicks, Ana Jotta, Véronique Joumard, Kiösk, Kapwani Kiwanga, Jonathan Loppin, Liz Magor, Paul Maheke, Charlotte Moth, Gyan Panchal, Estefanía Peñafiel Loaiza, Nelson Pernisco, Jean-Charles de Quillacq, Hugues Reip, Soraya Rhofir, La Ribot, Bojan Šarčević, Jorge Satorre, Shimabuku, Noé Soulier, Thomas Teurlai, Sarah Tritz, Francisco Tropa, Victor Yudaev, Raphaël Zarka