Romeo Castellucci, Esa-Pekka Salonen, Gustav Mahler
Symphonie No. 2 “Résurrection”
Avec l'Orchestre de Paris
28 – 30 novembrenov.
Jeudi 28 novembre
20h
Vendredi 29 novembre
20h
Samedi 30 novembre
20h
Orchestre de Paris
Direction Esa-Pekka Salonen. Mise en scène, décors, costumes, lumières Romeo Castellucci. Dramaturgie Piersandra Di Matteo. Soprano Julie Roset. Alto Marie-Andrée Bouchard Lesieur. Chef de chœur Richard Wilberforce. Collaboration à la mise en scène Filippo Ferraresi. Collaboration aux décors Alessio Valmori. Collaboration à la lumière Marco Giusti. Avec Andrea Barki, Bernard Di Domenico, Fabio Di Domenico, Chœur de l’Orchestre de Paris, Clémentine Auer, Emile Yebdri, Eurydice Gougeon-Marine, Francis Vincenty, Jean-Marc Fillet, Maïlys Castets, Matthieu Baquey, Michelle Salvatore, Raphaël Sawadogo-Mas, Romain Lutinier, Sandra Français, Sarah Namata, Simone Gatti, Chœur de l’Orchestre de Paris. Photographe Monika Rittershaus
Reprise de la production du Festival d’Aix-en-Provence 2022
Coproduction Philharmonie de Paris ; La Villette ; Abu Dhabi Festival ; Teatro Colón (Buenos Aires)
La Villette, la Philharmonie de Paris et le Festival d’Automne à Paris présentent ce spectacle en coréalisation.
Romeo Castellucci dans Les Midis de Culture
À écouter sur France Culture
Mise en espace par Romeo Castellucci, la symphonie Résurrection de Gustav Mahler semble prendre toute sa grandeur tragique. Pour magnifier cette œuvre monumentale dirigée d’une main de maître par Esa-Pekka Salonen, le metteur en scène italien nous offre un funèbre « chant de la terre » dont on ne ressort pas indemne.
Composée par Gustav Mahler entre 1888 et 1894, la Symphonie n° 2, dite Résurrection, est une partition hallucinante. Une partition qui s’écoute comme on se plongerait dans un film. Une partition qui, comme beaucoup d’autres de son auteur, suscita d’abord l’incompréhension. Face à cet objet non conventionnel pour le monde du théâtre, à cette partition conçue pour être écoutée les yeux fermés, Romeo Castellucci a pris le parti d’une implacable humilité. Si elle est glaçante – et plus encore aujourd’hui, deux ans après sa création au Festival d’Aix-en-Provence –, l’installation dynamique qu’il a conçue a ceci de miraculeux qu’elle ne rend que mieux audible l’impondérable magie (et l’inusable modernité) de Gustav Mahler. Au diapason d’un Esa-Pekka Salonen, le metteur en scène livre un bouleversant chant de la terre qui nous intime d’être présents et vivants face aux morts.
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