Rabih Mroué, Anne Teresa De Keersmaeker
A little bit of the moon
16 – 20 décembredéc.
Lundi 16 décembre
20h
Mardi 17 décembre
20h
Mercredi 18 décembre
20h
Jeudi 19 décembre
20h
Vendredi 20 décembre
20h
Rencontre entre Anne Teresa De Keersmaeker et Rabih Mroué.
Direction technique Thomas Köppel.
Production Festival d’Automne à Paris
Coproduction MC93 – Maison de la Culture de Seine-Saint-Denis
Avec le soutien de la Fondation Fiminco
En partenariat avec L'Orient Le Jour
Le Festival d’Automne à Paris est producteur de ce spectacle et le présente en coréalisation avec la MC93 – Maison de la culture de Seine-Saint-Denis et la Fondation Fiminco.
À l’invitation exceptionnelle du Festival d’Automne, la chorégraphe Anne Teresa De Keersmaeker et le metteur en scène Rabih Mroué ont partagé pendant 10 mois leurs pensées, inquiétudes, doutes, et questions sur la politique, l’art et la vie. À l’issue de ces nombreuses rencontres virtuelles, les deux artistes se rencontreront sur le plateau de l’ancien complexe industriel de la Fondation Fiminco pour redessiner, le temps d’une performance, un nouveau monde en commun.
Entre les ombres fugaces du passé et les incertitudes oppressantes de l’avenir, ces deux artistes décident de se plonger corps et âme dans le présent. A little bit of the moon devient l’exemple même de toute leur diversité : musique, poésie, danse et théâtre s’entrelacent dans un tourbillon d’émotions, repoussant les limites de leurs disciplines respectives pour créer quelque chose de nouveau. Tentative audacieuse de trouver un terrain commun dans un monde fracturé, où la communication et la compréhension semblent être des biens de plus en plus rares, Anne Teresa De Keersmaeker et Rabih Mroué cherchent, à travers leur collaboration, à réaffirmer des valeurs fondamentales de l’humanité : amitié et partage.
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Anne Teresa De Keersmaeker, Radouan Mriziga / Rosas, A7LA5 Il Cimento dell’Armonia e dell’Inventione
Faire entendre Les Quatre saisons de Vivaldi, utiliser les outils de la danse pour affiner l’écoute de ce chef-d’œuvre baroque : c’est le pari relevé par Anne Teresa De Keersmaeker, en collaboration avec le chorégraphe et danseur Radouan Mriziga. Une alliance placée sous le signe de l’abstraction, qui renoue avec l’imaginaire écologique du célèbre concerto.
Rabih Mroué Make Me Stop Smoking
L’idée des « conférences non académiques » de Rabih Mroué est de détourner le principe de la conférence, en en imitant le dispositif, dans une perspective de performance. Il ne s’agit pas de traiter avec dérision son principe, mais plutôt d’exploiter le pouvoir de l’exercice en tant qu’adresse publique, en y opérant un glissement qui préserve à dessein son ambiguïté, passant de la présentation à la représentation, du réel à l’imaginaire. L’illusion est troublante, le ton est neutre, l’expertise semble avérée, les documents à l’appui du discours suggèrent l’authenticité : c’est le but du jeu, tour à tour malicieux, émouvant et intellectuellement stimulant.
Rabih Mroué The Inhabitants of Images
L’idée des « conférences non académiques » de Rabih Mroué est de détourner le principe de la conférence, en en imitant le dispositif, dans une perspective de performance. Il ne s’agit pas de traiter avec dérision son principe, mais plutôt d’exploiter le pouvoir de l’exercice en tant qu’adresse publique, en y opérant un glissement qui préserve à dessein son ambiguïté, passant de la présentation à la représentation, du réel à l’imaginaire. L’illusion est troublante, le ton est neutre, l’expertise semble avérée, les documents à l’appui du discours suggèrent l’authenticité : c’est le but du jeu, tour à tour malicieux, émouvant et intellectuellement stimulant.
Rabih Mroué Sand in the Eyes
L’idée des « conférences non académiques » de Rabih Mroué est de détourner le principe de la conférence, en en imitant le dispositif, dans une perspective de performance. Il ne s’agit pas de traiter avec dérision son principe, mais plutôt d’exploiter le pouvoir de l’exercice en tant qu’adresse publique, en y opérant un glissement qui préserve à dessein son ambiguïté, passant de la présentation à la représentation, du réel à l’imaginaire. L’illusion est troublante, le ton est neutre, l’expertise semble avérée, les documents à l’appui du discours suggèrent l’authenticité : c’est le but du jeu, tour à tour malicieux, émouvant et intellectuellement stimulant.
Rabih Mroué Who’s Afraid of Representation?
Nous sommes en compagnie de figures du Body Art européen (Joseph Beuys, Orlan, Marina Abramović…) via leurs témoignages relatifs aux exhibitions et scarifications publiques pratiquées autour des années 1970. Parallèlement, intervient le récit d’un employé de bureau libanais relatant la tuerie véridique qu’il a perpétrée sur son lieu de travail, arguant de motivations fluctuantes.
Lina Majdalanie, Rabih Mroué, Mazen Kerbaj Borborygmus
Un trio s’adonne à des proférations viscérales, un chœur extravagant, soutenu par une partition complexe de sons et lumières. Chaque séquence surgit, rebondissant sur une liaison impromptue, développant une nouvelle thématique, constats désemparés, souvenirs, hommages, visions apocalyptiques, observations intimes, expériences inavouables.
Lina Majdalanie, Rabih Mroué Photo-Romance
Comment présenter l’adaptation d’un célèbre film de cinéma à la censure libanaise ? L’on devinera qu’il s’agit d’un film qui raconte la rencontre improbable de deux êtres très dissemblables subissant une aliénation sociale dans l’Italie fasciste de 1938. L’adaptation se situe à Beyrouth en 2007, peu après une attaque israélienne sur le Liban.
Lina Majdalanie, Rabih Mroué Biokhraphia
Présentés au sein d’une même soirée, Biokhraphia et Riding on a cloud interrogent l’autoportrait. Dans Riding on a cloud, un homme appelé Yasser se confie à un dictaphone, projette des vidéos et diffuse des enregistrements, tout en émettant des réserves sur la conformité de ces documents avec sa véritable personne. Dans Biokhraphia, c’est Lina Majdalanie qui se prête à une très insolite interview.
Rabih Mroué Riding on a cloud
Présentés au sein d’une même soirée, Biokhraphia et Riding on a cloud interrogent l’autoportrait. Dans Riding on a cloud, un homme appelé Yasser se confie à un dictaphone, projette des vidéos et diffuse des enregistrements, tout en émet-tant des réserves sur la conformité de ces documents avec sa véritable personne. Dans Biokhraphia, c’est Lina Majdalanie qui se prête à une très insolite interview.
Rabih Mroué Before Falling Seek the Assistance of Your Cane
Le duo Lina Majdalanie et Rabih Mroué présente deux « conférences non académiques » et un concert-performance cosigné avec Rima Khcheich.
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Qui est Diyaa Yamout, militant des droits de l’homme, artiste et blogueur libanais dont le suicide agite le pays ? On ne le saura pas vraiment et cela n’a pas d’importance. Ce qui fascine ici ce sont les réactions foisonnantes et hétéroclites qui défilent sur Facebook, à la télévision, par sms ou sur répondeur.
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En 1947, a lieu aux États-Unis le procès du dramaturge allemand Bertolt Brecht devant le Comité des activités anti-américaines (HUAC) chargé de lutter contre l’activisme communiste. Dans ces circonstances, Brecht avait rédigé une déclaration qu’il lui fut interdit de lire. Les minutes du procès, ainsi que cette déclaration, constituent l’un des axes de ce spectacle foisonnant.