Nacera Belaza

Sur le fil

RépertoireDanse
Scène nationale de l'Essonne – Théâtre de l’Agora
17 décembredéc.

1h10

Tarifs 7 € à 15 €
Abonnés 7 € et 10 €

Scène nationale de l'Essonne – Théâtre de l’Agora

Mardi 17 décembre

19h00

Chorégraphie, conception son et lumière Nacera Belaza. Interprétation Nacera Belaza, Aurélie Berland, Dalila Belaza, Paulin Banc et un groupe d’enfants. Régie son et lumière Christophe Renaud.

Production Compagnie Nacera Belaza
Coproduction Montpellier Danse ; La Villette – résidences d’artiste 2015 ; Centre chorégraphique national de Tours (accueil-studio) ; CND Centre national de la danse (création en résidence) ; Moussem ; Collectif 12 (Mantes-la-Jolie), avec le soutien de la Drac Île-de-France – aide à la résidence ; Palais des Beaux-Arts – Bozar Bruxelles ; Künstlerhaus Mousonturm (Francfort)
Avec le soutien de Fonds Transfabrik –  Fonds franco-allemand pour le spectacle vivant ; Spedidam ; Adami

Avec le soutien de

Sur le fil est une tentative d’échapper à soi, à travers une acceptation infinie et le dépassement des frontières du corps. La chorégraphe Nacera Belaza fait précéder sa pièce emblématique d’une réduction, confiée à des enfants de Bobigny et de Paris. De l’adulte à l’enfant, de la professionnelle à l’amateur, de ce même geste, que voyons-nous ?

Alors qu’elle était enfant, c’est une irrépressible nécessité qui a mené Nacera Belaza à danser seule, en secret. Depuis, la chorégraphe « ne quitte pas des yeux les rivages de l’enfance », ajuste les conditions de la fulgurance du geste avec une infinie exigence, une générosité radicale. En revenant à la pièce qu’elle a créée en 2016, elle continue, par le détour, à tracer et à évider cette même ligne, à chercher « les voies par lesquelles échapper à soi ». Cette danse ne se montre pas, c’est un état. Un état qui mène au bord de l’être, ancré dans le corps et l’imaginaire, auquel l’enfance affranchie du regard et proche de l’invisible a encore accès. Cette réceptivité extrême, la chorégraphe la partage avec quelques rares interprètes, en l’occurrence Dalila Belaza et Aurélie Berland. Dans un espace obscur taillé par la lumière, on pourra voir des enfants à l’origine de la danse, tourner et vriller jusqu’à ce que d’autres plus âgés leur succèdent et que persiste le vide.