Maud Blandel

L'oeil nu

Danse
Théâtre Public de Montreuil – Centre dramatique national
23 - 30 novembrenov.
1/2

1h

Tarifs 8 € à 26 €
Abonnés 8 € à 16 €

Théâtre Public de Montreuil – Centre dramatique national

Samedi 23 novembre

21h00

Dimanche 24 novembre

17h00

Mardi 26 novembre

20h00

Mercredi 27 novembre

20h00

Jeudi 28 novembre

20h00

Vendredi 29 novembre

20h00

Samedi 30 novembre

18h00

Mise en scène et chorégraphie Maud Blandel. Avec Karine Dahouindji, Maya Masse, Tilouna Morel, Ana Teresa Pereira, Romane Peytavin, Simon Ramseier. Création sonore Flavio Virzì, Denis Rollet, Maud Blandel. Création lumière Daniel Demont, Florian Bach. Régie son Denis Rollet. Regard extérieur Anna-Marija Adomaityte. Costumes Marie Bajenova. Production et diffusion Claudia Petagna (Parallèle). Administration I L K A – Alexandra Nivon.

Production I L K A
Parallèle Pratiques artistiques émergentes internationales. Production, Festival, Coopération (Marseille)
Coproduction Arsenic – Centre d’art scénique contemporain (Lausanne) ; Pavillon ADC, association pour la danse contemporaine (Genève) ; La Bâtie – Festival de Genève ; Centre chorégraphique national de Caen en Normandie
Avec le soutien du CNDC Angers dans le cadre des accueils studio ; de l’Etat de Vaud ; Ville de Lausanne ; Loterie romande ; Pro Helvetia – Fondation suisse pour la culture ; Fondation Ernst Göhner ; Pour-cent culturel Migros
Maud Blandel est artiste associée au CNDC Angers et à Bonlieu Scène nationale Annecy
La compagnie I L K A bénéficie d’un contrat de confiance avec la Ville de Lausanne—2021-2024
Dans le cadre de la Swiss Dance Week avec le Centre culturel suisse. On tour

Le Théâtre Public de Montreuil – Centre dramatique national et le Festival d’Automne à Paris présentent ce spectacle en coréalisation.

 

Prenant appui sur les phénomènes de dégénérescence stellaire, Maud Blandel explore le souvenir confus d’un événement autobiographique tragique. Libérant l’émotion, et parfois même des bouffées d’humour, L’œil nu interroge notre perception de ce qui chute en nous et autour de nous.

On dit qu’une étoile commence à mourir lorsque, ayant épuisé ses réserves d’hydrogène, elle quitte son état d’équilibre. Débute alors une longue phase de dégénérescence qui mènera, selon la taille de l’astre, à l’effondrement de son cœur. Pour cette création, Maud Blandel associe le phénomène astrophysique des pulsars au souvenir sonore tragique de l’explosion du cœur de son père. L’œil nu met en jeu six danseuses et danseurs, et transforme l’espace scénique en véritable terrain d’observation : face à un corps (stellaire, physique, collectif) qui dégénère, que perçoit-on réellement ? Au-delà du travail de reconstitution d’un événement autobiographique, la chorégraphe joue des changements d’échelles, déjoue le tragique et met en images les (dys)fonctionnements de la mémoire : ses persistances, ses boucles autant que ses trous, ses zones d’ombre et autres inventions. Face à l’inconcevable, à ce qui, au sens propre, dépasse l’entendement, Maud Blandel dépose sa douleur d’enfant dans les derniers mots d’un poème de T.S Eliot : « C’est ainsi que finit le monde. Pas sur un Boum, sur un murmure ».