Marlene Monteiro Freitas, Ballet de l’Opéra de Lyon
Canine Jaunâtre 3
12 – 14 décembredéc.
Jeudi 12 décembre
20h
Vendredi 13 décembre
20h
Samedi 14 décembre
15h
Chorégraphie costumes et musique Marlene Monteiro Freitas. Assistant chorégraphique Ben Green. Scénographie Yannick Fouassier, Marlene Monteiro Freitas. Lumières Yannick Fouassier. Son Rui Antunes. Maîtres de ballet Marco Merenda, Raul Serrano Nuñes. Maîtresse de ballet Amandine François. Avec les danseurs et danseuses du Ballet de l'Opéra de Lyon.
En collaboration avec P.OR.K (Carol Goulart, Janine Lages — Lisbonne, Portugal)
Commande originale de la Batsheva Dance Company, en coproduction avec Julidans ; Festival Montpellier Danse 2018
L’association culturelle P.OR.K est financée par le gouvernement portugais — ministère de la Culture / direction générale des arts
Avec le soutien de la Fondation Calouste Gulbenkian – Délégation en France et de Dance Reflections by Van Cleef & Arpels
La Villette et le Festival d’Automne à Paris présentent ce spectacle en coréalisation.
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Marlene Monteiro Freitas dans Par les temps qui courent.
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Deux ans après le Portrait qui lui a été consacré au Festival d’Automne, Marlene Monteiro Freitas pirate le match : munis d’un unique dossard n°3, vingt-cinq virtuoses dérèglent le score, se mesurent au grotesque et plient le game. L’excentrique chorégraphe transmet au Ballet de l’Opéra de Lyon cette joute des temps hybrides, fresque carnavalesque où l’humain, l’animal et la machine tendent à se confondre.
Sur une scène qui serait un terrain de jeu, flanqué d’un filet et d’un tableau de score, les interprètes sont des athlètes hors compétition. Au rythme débridé d’une bande-son originale de fragments de musique pop et classique, les danseuses et les danseurs, Playmobils automates aux faces grimaçantes, fractionnent leurs gestes cadencés et dérégulent leur énergie. Ces figurines, à la fois symbiotiques et robotiques, font basculer l’humanité vers un étrange non-lieu où l’on ne différencie plus l’animé de l’inanimé. Levant toute dualité entre beau et laid, plaisir et souffrance, infime et infini, Marlene Monteiro Freitas déjoue les modélisations imaginaires et étend les possibles vers l’irrationnel. Héritière des cultures populaires de son enfance à Mindelo au Cap-Vert, la chorégraphe compose avec toute règle et toute contrainte, une contradiction vitale.
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