Lina Majdalanie, Rabih Mroué
Riding on a cloud
13 - 16 novembrenov.
Mercredi 13 novembre
21h00
Jeudi 14 novembre
21h00
Vendredi 15 novembre
21h00
Samedi 16 novembre
18h00
Texte et mise en scène Rabih Mroué. Assistants mise en scène Sarmad Louis, Petra Serhal. Avec Yasser Mroué. Traduction Ziad Nawfal. Traduction française Pascale Fougère.
Avec le soutien du Fonds Podiumkunsten ; Prince Claus Fund ; Hivos & Stichting DOEN (Pays-Bas)
Commande de Frie Leysen
La Commune, centre dramatique national d’Aubervilliers et le Festival d’Automne à Paris sont coproducteurs de ce spectacle et le présentent en coréalisation.
Présentés au sein d’une même soirée, Biokhraphia et Riding on a cloud interrogent l’autoportrait. Dans Riding on a cloud, un homme appelé Yasser se confie à un dictaphone, projette des vidéos et diffuse des enregistrements, tout en émet-tant des réserves sur la conformité de ces documents avec sa véritable personne. Dans Biokhraphia, c’est Lina Majdalanie qui se prête à une très insolite interview.
Pour Riding on a cloud (2013) Rabih Mroué s’inspire de l’épisode véridique de la blessure subie à l’âge de dix-sept ans par son frère Yasser, qui a dû rééduquer ses fonctions cognitives afin de recouvrer la parole, et c’est en effet Yasser lui-même qui nous fait face sur scène. Les questions de la représentation, de la frontière entre documentaire et fiction, ou de l’interprétation des images sont depuis toujours au cœur de la recherche de Rabih Mroué, qui s’empare ici encore de faits réels pour tisser un récit très prenant, émouvant, fantaisiste, dépourvu de pathos, creusant la portée intime des événements subis, et qui s’ingénie à nous entraîner dans sa déconstruction de la représentation théâtrale. Le titre planant de la pièce est emprunté à un poème de Yasser, écrit encore jeune garçon délicat et prometteur, dans un pays où la candeur et le rêve peinent à subsister.
Entretien avec Lina Majdalanie et Rabih Mroué
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L’idée des « conférences non académiques » de Rabih Mroué est de détourner le principe de la conférence, en en imitant le dispositif, dans une perspective de performance. Il ne s’agit pas de traiter avec dérision son principe, mais plutôt d’exploiter le pouvoir de l’exercice en tant qu’adresse publique, en y opérant un glissement qui préserve à dessein son ambiguïté, passant de la présentation à la représentation, du réel à l’imaginaire. L’illusion est troublante, le ton est neutre, l’expertise semble avérée, les documents à l’appui du discours suggèrent l’authenticité : c’est le but du jeu, tour à tour malicieux, émouvant et intellectuellement stimulant.
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