Lina Majdalanie, Rabih Mroué
33 tours et quelques secondes
22 – 24 novembrenov.
Vendredi 22 novembre
18h30
Vendredi 22 novembre
21h
Samedi 23 novembre
17h
Samedi 23 novembre
19h
Dimanche 24 novembre
14h30
Dimanche 24 novembre
17h
Texte et mise en scène Lina Majdalanie, Rabih Mroué. Avec en vidéo Nagham Abboud, Samir Abou Jaoudé, Thomas Bowles, Edy Gemaa, Raseel Hadjian, Colette Hajj, Wadad Hneine, Paul Khodr, Ibtisam Kishly, Eliane Mallat, Muriel Moukawem, Elie Njeim, Antoine Ozon, Najeeb Zeytouni. Et les voix de Abdallah Al Machnouk, Gheith El Amine, Raphael Fleuriet, Charbel Haber, May Kassem, Nesrine Khodr, Diran Mardirian, Rabih Mroué, Ziad Nawfal. Voix du répondeur Lina Majdalanie. Animation et graphisme Samar Maakaroun. Assistant à la création technique Sarmad Louis, Thomas Köppel. Assistante Petra Serhal. Traduction Ziad Nawfal. Directeur de photographie Sarmad Louis. Casting et production Petra Serhal. Montage Sarmad Louis, Najib Zeitouni. Musiques Ya Jaret El Wadi de Mohammed Abdel Wahab ; Le dernier repas de Jacques Brel © 1965 Éditions Jacques Brel
Coproduction Festival d’Avignon ; Kunstenfestivaldesarts (Bruxelles) ; Scène nationale de Petit-Quevilly-Mont-Saint-Aignan ; Festival delle Colline Torinesi Torino Creazione Contemporanea ; La Bâtie – Festival de Genève ; Kampnagel (Hambourg) ; steirischer herbst (Graz) ; Tampere Theatre Festival (Helsinki) ; Malta Festival Poznan 2012 ; The Lebanese Association for Plastic Arts, Ashkal Alwan (Beyrouth) ; Scène nationale de l’Essonne
Remerciements à la famille Baroud ; Janine Baroud ; Stéphanie Bauman ; Ali Cherri ; Sarah Farhat ; Raceel Hadjian ; Ahmad Hafez ; Kinda Hassan ; Paul Khodr ; Sari Louis ; Paul Matar ; famille Mroué ; Abdo Nawwar ; Walid Raad ; Christine Tohmé ; Yalda Younes ; Les Éditions Jacques Brel ; Théâtre Tournesol ; Homework Space et tous les amis qui les ont aidés
En partenariat avec L'Orient Le Jour
Le Théâtre du Rond-Point et le Festival d’Automne à Paris présentent ce spectacle en coréalisation.
Qui est Diyaa Yamout, militant des droits de l’homme, artiste et blogueur libanais dont le suicide agite le pays ? On ne le saura pas vraiment et cela n’a pas d’importance. Ce qui fascine ici ce sont les réactions foisonnantes et hétéroclites qui défilent sur Facebook, à la télévision, par sms ou sur répondeur.
Dans un parti pris scénique radical, où les supports censément documentaires sont proposés au public sans aucune médiation humaine, s’esquisse un portrait virtuel du disparu, personnage complexe et charismatique. Nous sommes en 2011, à l’orée des printemps arabes, le geste désespéré de Diyaa Yamout se prête à diverses interprétations entre pseudo expertises, projections personnelles, récupérations ou dénis. Émergent çà et là quelques fenêtres sensibles : l’amitié heurtée, les souvenirs intimes, la révolte face à la douleur, le tout ponctué par les messages de deux amies qui ne savent pas encore. Ce qui frappe, ce qui dit l’état de la société, c’est moins l’événement tragique que les réactions qu’il suscite. S’inspirant d’un fait réel, le duo Lina Majdalanie et Rabih Mroué nous tend une fois de plus un miroir à portée universelle, n’appuyant aucune opinion, captant l’air du temps avec subtilité et une discrète malice, illustrant brillamment l’influence désormais décisive des réseaux sociaux sur notre appréhension du monde.
Entretien avec Lina Majdalanie et Rabih Mroué
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