Latifa Laâbissi, Antonia Baehr
Cavaliers impurs
Dans une installation visuelle de Nadia Lauro
14 – 16 novembrenov.
Jeudi 14 novembre
20h30
Vendredi 15 novembre
20h30
Samedi 16 novembre
19h30
Conception et performance Antonia Baehr, Latifa Laâbissi. Conception et réalisation de l’installation visuelle Nadia Lauro. Création musique et son Carola Caggiano. Création lumières Eduardo Abdala. Réalisation installation visuelle Marie Maresca, Charlotte Wallet. Accompagnement vocal Dalila Khatir. Figures Antonia Baehr, Latifa Laâbissi, Nadia Lauro. Stagiaires Esteban Capron, Suet Wa Tam, Johan Boyer.
Production Fanny Virelizier, Damien Krempf (Figure Project) ; Alexandra Wellensiek (make up productions)
Coproduction Hauptstadtkulturfonds (Berlin) ; HAU Hebbel am Ufer (Berlin) ; Théâtre national de Bretagne ; Centre chorégraphique national de Caen en Normandie, dans le cadre de l’accueil-studio – ministère de la Culture ; Fonds franco-allemand Transfabrik pour le spectacle vivant ; CND Centre national de la danse ; Festival d’Automne à Paris
Avec le soutien de la Ménagerie de verre, dans le cadre du Studiolab ; du Theaterhaus Berlin
Figure Project est soutenue par la Drac Bretagne – ministère de la Culture au titre des compagnies conventionnées et bénéficie du soutien du Conseil régional de Bretagne, du Département d’Ille-et-Vilaine et de la Ville de Rennes
Make up productions / Antonia Baehr reçoit le soutien du Sénat de Berlin Département pour la Culture et la Communauté
Remerciements, Wolfgang Müller, Yves-Noël Genod, Maja Zimmermann, Dan Belasco-Rogers, Javier Blanco Núñez, Gilles Amalvi, Bettina Knaup
Le CND Centre national de la danse et le Festival d’Automne à Paris sont coproducteurs de ce spectacle et le présentent en coréalisation.
Antonia Baehr & Latifa Laâbissi : Jukebox rodeo
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Après Consul et Meshie, Latifa Laâbissi et Antonia Baehr ont conçu un duo comme une série de séquences hétéroclites, tissées ensemble par le fil de l’impur, de l’hybridation et du collage. Mélangeant leurs vocabulaires respectifs – le rapport à l’expressivité du visage, au travestissement des genres, des registres, Laâbissi et Baehr entrelacent leurs univers au fil de numéros qui dynamitent les codes chorégraphiques et brouillent les pistes.
Maison de conte, objet design, architecture éphémère, la boîte en carton géante de la scénographe Nadia Lauro leur sert simultanément d’abri, d’accessoire en kit, de tribune ou de podium sur lequel monter et démonter les figures que Laâbissi et Baehr convoquent. Comme les témoins d’une culture en morceaux, leurs corps examinent des débris, réagencent des postures, samplent des symboles, chantent des hymnes sabotés, détraquent des énoncés. Cavaliers d’une apocalypse joyeuse, lancées à toute vitesse sur leurs montures immatérielles, Laâbissi et Baehr font virevolter les représentations et se laissent habiter par une multitude de personnalités – tour à tour danseurs du ventre, clubbeuses minimalistes, entraîneuses de cabaret, duo comique façon Laurel et Hardy, groupe de punk sans guitare, dresseurs de cow-boys – topographes du corps et anatomistes de l’impur.
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