Samedi 26 octobre
20h
Musique, livret, actions et gestes Karlheinz Stockhausen. Direction Maxime Pascal. Mise en scène Benjamin Lazar. Assistante mise en scène Elizabeth Calleo. Scénographie et costumes Adeline Caron. Lumières Christophe Naillet. Réalisation informatique musicale Augustin Muller. Projection sonore Florent Derex. Création vidéo Yann Chapotel. Chef de chant Alain Muller. Chef de chœur Richard Wilberforce.
Safir Behloul, ténor – Michaël.
Henri Deléger, trompette – Michaël.
Emmanuelle Grach, danse – Michaël.
Élise Chauvin, soprano – Ève.
Iris Zerdoud, cor de basset – Ève.
Suzanne Meyer, danse – Ève.
Damien Pass, basse – Lucifer.
Mathieu Adam, trombone – Lucifer.
Frank Gyzicki, danse – Lucifer.
Bernadette Le Saché – Une vieille dame.
Le Balcon. Étudiants du Conservatoire de Paris. Étudiants du Pôle Sup’93. Le Jeune Chœur de Paris. L’Orchestre impromptu.
Coproduction Le Balcon ; Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris ; Pôle Sup’93 ; Philharmonie de Paris
Adaptation de la production Théâtre National de l’Opéra-Comique ; Opéra national de Bordeaux ; Le Balcon (2018)
La Philharmonie de Paris et le Festival d’Automne à Paris présentent ce spectacle en coréalisation.
Conférence de Stockhausen.
À ecouter sur France Culture
Clé d'écoute
Samedi 26 octobre à 18h45, clé d'écoute en salle de conférence de la Philharmonie avant l'opéra.
En savoir plus
Premier opéra du cycle Licht (Lumière), auquel Karlheinz Stockhausen consacra vingt-cinq ans de sa vie, Donnerstag (Jeudi) est le jour de l’archange Michaël, de sa jeunesse, de son voyage autour de la terre et de son retour. C’est aussi le temps, bouleversant, de l’autobiographie, dans une spirale qui mène aux étoiles et à l’harmonie de l’univers.
Deux scènes divisent le troisième acte de Donnerstag. Tout au long de Festival, la première, alors que Michaël entre sous une triple forme dans sa résidence céleste, qu’Ève le salue avant de lui offrir trois présents (trois plantes, trois compositions de lumière et le globe terrestre, « en souvenir de son voyage sur terre »), et que Lucifer cherche querelle à l’archange, des Chœurs invisibles chantent des versets de trois écrits intertestamentaires : le Testament de Moïse, l’Apocalypse syriaque de Baruch et le Testament de Lévi. Stockhausen s’enthousiasma pour leurs qualités poétiques, l’ésotérisme de leur verbe et leur symbolisation de la fin du temps, avant qu’adviennent lumière, paix et joie éternelle. Avec Vision, la seconde scène, en sept jeux d’ombres et sept mots dont les initiales forment son nom, Michaël voit autant de moments de sa vie, jusqu’à l’extase dans l’ascension et à la résurrection lors de son retour, au terme duquel réapparaît un arc de lumière merveilleux. « Je suis celui qui écoute », disait, prophète, Stockhausen.
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