Fabien Gorgeart, Delphine de Vigan

Les Gratitudes

Le Théâtre de Rungis
5 novembrenov.
Le POC Scène artistique d’Alfortville
7 novembrenov.
Théâtre de Saint-Maur
12 novembrenov.

1h20

Tarifs 8 € à 32 €
Abonnés 8 € et 28 €

Le Théâtre de Rungis

Mardi 5 novembre

20h30

Le POC Scène artistique d’Alfortville

Jeudi 7 novembre

20h30

Théâtre de Saint-Maur

Mardi 12 novembre

20h30

D’après Les Gratitudes de Delphine de Vigan. Mise en scène Fabien Gorgeart. Interprètes Laure Blatter, Catherine Hiegel, Pascal Sangla. Assistante à la mise en scène Aurélie Barrin. Adaptation Fabien Gorgeart, Agathe Peyrard. Création sonore et musique live Pascal Sangla. Dramaturgie Agathe Peyrard. Scénographie Camille Duchemin. Costumes Céline Brelaud. Création lumière et régie générale Thomas Veyssière. Collaborateur son Julien Lafosse. Régie son Julien Lafosse en alternance avec Annabelle Maillard.

Production déléguée CENTQUATRE-PARIS
Coproduction Le Méta — Centre dramatique national Poitiers Nouvelle-Aquitaine ; Théâtre de la Coupe d’Or – Scène conventionnée de Rochefort ; Espace 1789, scène conventionnée danse – Saint-Ouen ; Théâtre d’Angoulême, Scène nationale ; Espaces Pluriels – Scène conventionnée d’intérêt national Art et création pour la danse de Pau ; Festival d’Automne à Paris
Avec le soutien du dispositif d’insertion de l’École du TNB et du Centre national de la musique
Projet soutenu par la Drac Île-de-France – ministère de la Culture
Fabien Gorgeart est artiste associé au CENTQUATRE-PARIS
Remerciements Lucie Blain ; Cécile Brus ; Jacqueline Hiegel ; Lara Otto ; Sandrine Pfeifer ; Manuel Schapir

Fabien Gorgeart adapte la force romanesque du roman Les Gratitudes signé Delphine de Vigan. Elle y raconte la fin de vie de Michka et ses mots qui peu à peu se perdent. Malgré le vertige du silence à venir, la protagoniste noue une relation avec Jérôme, son orthophoniste et plonge alors dans les méandres de son passé.

Selon le metteur en scène Fabien Gorgeart, Les Gratitudes est un roman vivant qui porte en lui tout son potentiel théâtral. Sur scène, Michka est entourée de Jérôme et de Marie, ses deux principaux interlocuteurs à l’Ehpad où elle finit ses jours. Ils assistent ainsi à l’aphasie qui la touche progressivement, à la dislocation de son langage. Face à la violence de cette perte, Michka cherche à retrouver des bribes de son passé. Une enfance juive, cachée pendant la guerre. Une maison où elle aurait été cachée et sauvée. Le silence de la grande Histoire rencontre alors son récit intime, le trauma d’hier entre en collision avec celui des derniers jours de sa vie. Sur scène, Fabien Gorgeart brouille les frontières entre le lieu de la mémoire et l’instant présent. Le doute s’installe alors… Que voit-on réellement ? Dans ce vacillement du réel, le théâtre s’affirme et porte avec puissance et délicatesse les mots de Delphine de Vigan. Le plateau à la perception troublée devient alors le terrain d’exploration du langage et du temps.