Calixto Neto

IL FAUX

Points communs – Théâtre 95
3 – 5 décembredéc.

1h

Tarifs 8 € à 18 €
Abonnés 8 € à 13 €

Points communs – Théâtre 95

Mardi 3 décembre

20h

Mercredi 4 décembre

20h

Jeudi 5 décembre

20h

Chorégraphie et interprétation Calixto Neto. Collaboration artistique Ana Laura Nascimento, Carolina Campos. Conseiller artistique Luiz de Abreu. Création lumière Eduardo Abdala. Création son Chaos Clay. Décor et costumes Rachel Garcia. Coaching vocal Dalila Khatir. Régie générale en tournée Marie Prédour. Régie générale pendant la création Emmanuel Fornès. Régie son et plateau en tournée Marie Mouslouhouddine. Administration, production et diffusion Julie Le Gall.

Production déléguée VOA I Calixto Neto
Production Bureau Cokot – Julie Le Gall – Direction technique Emmanuel Fornès
Coproduction Kunstenfestivaldesarts (Bruxelles) ; Charleroi danse – Centre  chorégraphique de la Fédération Wallonie-Bruxelles ; CND Centre national de la  danse ; ICI – Centre chorégraphique national Montpellier-Occitanie Pyrénées Méditerranée, dans le cadre des Par/ICI ; Theater Freiburg ; CCN Ballet national de Marseille dans le cadre de l’accueil-studio – ministère de la Culture ; Centre chorégraphique national de Caen en Normandie, dans le cadre de l’accueil-studio – ministère de la Culture ; CNDC Angers ; Centre chorégraphique national d’Orléans ; Festival d’Automne à Paris  
Avec le soutien de la Villa Albertine en partenariat avec l’Ambassade de France aux États-Unis et du Teatro Municipal do Porto Rivoli – Campo Alegre 
Remerciements à Marlla Araujo et Jaqueline Elesbão, Dai Ciríaco

Rencontre avec les artistes
Mercredi 4 décembre, à l'issue de la représentation.

Conversation avec Calixto Neto
Mercredi 4 décembre de 10h à 12h30, au Théâtre 95 à Cergy, conversation sur L’histoire coloniale et raciale de l’Amérique latine en présence de l'artiste.
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Partant du constat qu’un corps noir est de fait exposé au danger de l’expropriation, soit du vol de lui-même, Calixto Neto tente de résister sur scène au contrôle extérieur et au risque d’annihilation. Dans cet exercice de ventriloquie, le chorégraphe brésilien cherche les mots pour en écrire la danse. 

Un corps noir, s’appartient-il en propre ? En posant la question de façon frontale, Calixto Neto problématise la menace systémique qui pèse sur les corps racisés, le danger et la violence que le monde contemporain leur offre, et la façon dont cet héritage historique s’est transmis. Pour Calixto Neto, l’affirmation d’une force vitale est une réponse possible aux forces de négation dont son corps est l’objet. L’histoire du corps qu’il fabrique et déplie sur scène est ainsi celle d’un processus de « décorporification », comme il le nomme, qui le lance dans une étrange démarche, celle de la fabrication de soi et de la réappropriation de sa puissance et de son récit. Cible mouvante et marionnette, ce dernier s’empare ici d’un dispositif de dédoublement qui trouble le régime de sa propre identification. Avec IL FAUX, il cherche dans les mots et la confusion qu’ils peuvent créer un moyen d’expression pour réinterroger notre regard et placer son corps entre fictionnalisation et puissance subversive. 

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