Dream City : expositions et conversations
21 – 28 septembresept.
Samedi 21 septembre
15h30
Lundi 23 septembre
13h
Mardi 24 septembre
13h
Mercredi 25 septembre
13h
Jeudi 26 septembre
13h
Vendredi 27 septembre
13h
Samedi 28 septembre
13h
Les artistes Jumana Manna et Sille Storihle, Manthia Diawara, Michael Rakowitz & Robert Chase Heishmans’installent du 20 au 28 septembre dans les espaces de La Commune pour présenter cinq œuvres et vous inviter à deux conversations.
Les œuvres de Nil Yalter, quant à elles, se déploieront dans l’espace public à Aubervilliers.
The Goodness Regime, Jumana Manna et Sille Storihle (21 minutes – 2023)
The Goodness Regime est un documentaire expérimental qui explore les mythes et les images qui ont permis de comprendre la Norvège comme une nation de paix et de bienveillance. L’élément liant est une série de mises en scène par des enfants qui racontent les mythes, les événements historiques et les personnages culturels qui ont propulsé l’image de la Norvège comme une nation de paix. Ces mises en scène sont entrelacées avec des images d’archives, des discours politiques et des voix off de films hollywoodiens décrivant la Norvège par excellence. Dans une déconstruction satirique du régime de la bonté qui imprègne la société norvégienne, Manna et Storihle explorent les dilemmes moraux ancrés dans l’histoire de l’une des nations les plus riches de la planète.
Edouard Glissant: One World in Relation, Manthia Diawara (50 minutes – 2010)
En 2009, Manthia Diawara a suivi avec sa caméra Édouard Glissant dans une traversée de l’Atlantique. Cette méditation poétique s’est poursuivie en Martinique, la terre natale d’Édouard Glissant. Ces voyages ont donné lieu à une biographie intellectuelle dans laquelle Glissant développe sa théorie de la Relation et le concept de « Tout-monde ».
Angela Davis: A World of Greater Freedom, Manthia Diawara (77 minutes – 2023)
Angela Davis: A World of Greater Freedom se penche sur la vie et l’œuvre de l’activiste nord-américaine Angela Davis. Il ne s’agit pas d’une biographie. La caméra de Manthia Diawara suit Angela Davis alors qu’elle se promène dans une forêt de séquoias géants, travaille dans son jardin ou promène son chien, tout en réfléchissant à une myriade de questions fondamentales comme la liberté, la résistance, la rébellion, refaire notre monde, la pensée noire radicale, la musique, l’(inter)-nationalisme, le féminisme (du Sud)…
Negritude: A Dialogue Between Wole Soyinka and Senghor, Manthia Diawara (59 minutes – 2015)
Sur la base d’archives, Manthia Diawara organise un dialogue imaginaire entre Léopold Senghor, l’un des fondateurs du concept de Négritude, et Wole Soyinka, écrivain nigérian lauréat du prix Nobel de littérature. L’artiste dit de son film qu’il « interroge l’actualité du concept de Négritude, à l’encontre de ses nombreux détracteurs, non seulement pour les mouvements de décolonisation et d’indépendance des années 1950 et 1960, mais aussi pour comprendre les scènes artistiques et politiques contemporaines du nationalisme, de l’intolérance religieuse, du multiculturalisme, de l’exode des Africains et d’autres populations du Sud, et des politiques migratoires xénophobes de l’Occident ».
Conversation avec Manthia Diawara, le samedi 28 à 14h au Restaurant de La Commune (entrée libre).
I’m good at love, I’m good at hate, it’s in between I freeze, Michael Rakowitz & Robert Chase Heishman
I’m good at love, I’m good at hate, it’s in between I freeze (2023) prend la forme d’une vidéo filmée à l’Alhambra Palace Hotel de Ramallah, en Palestine. Le projet retrace le contexte historique et les conséquences d’un concert qui n’a jamais eu lieu. En 2009, Leonard Cohen devait se produire en Israël. En raison de la pression croissante exercée par des voix pro-palestiniennes pour dissuader Cohen de se produire en Israël, un événement parallèle a été organisé en Palestine. Au milieu des protestations et des affirmations selon lesquelles ce dernier concert n’était qu’une démonstration symbolique de solidarité et une tentative creuse d’apaiser les manifestants, le concert a été boycotté et finalement annulé. Cette histoire illustre la lutte personnelle de Cohen avec l’art et la politique, les histoires culturelles de la Palestine et d’Israël, et les dilemmes éthiques auxquels sont confrontés les artistes dans les conditions d’un boycott.
Conversation avec Michael Rakowitz, le vendredi 20 septembre à 17h30 au Restaurant de La Commune (entrée libre). La conversation sera en anglais, sans traduction.
Exile Is A Hard Job, Nil Yalter
Exile Is A Hard Job est une installation d'une série d'affiches éphémères d’immigrants peintes avec le slogan « C’est un dur métier que l’exil ». un projet permanent que Nil Yalter a commencé en 1975. Exile is a Hard Job contemple l’expérience souvent difficile d’être un immigrant ignoré et ostracisé dans un pays étranger. Le titre de l’œuvre est tiré d’un poème de Nâzım Hikmet, un important poète turc qui a passé de nombreuses années en exil en Russie.
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