Anne Teresa De Keersmaeker, Radouan Mriziga / Rosas, A7LA5

Il Cimento dell’Armonia e dell’Inventione

Théâtre de la Ville – Sarah Bernhardt
13 – 22 septembresept.
1/3

Création 2024

1h30

Tarifs 8 € à 39 €
Abonnés 8 € à 32 €

Théâtre de la Ville – Sarah Bernhardt

Vendredi 13 septembre

20h

Samedi 14 septembre

20h

Dimanche 15 septembre

15h

Mardi 17 septembre

20h

Mercredi 18 septembre

20h

Jeudi 19 septembre

20h

Samedi 21 septembre

20h

Dimanche 22 septembre

15h

Chorégraphie Anne Teresa De Keersmaeker, Radouan Mriziga. Créé avec et dansé par Boštjan Antončič, Nassim Baddag, Lav Crnčević, José Paulo dos Santos. Musique Antonio Vivaldi. Le quattro stagioni – enregistrement réalisé par Amandine Beyer et son ensemble Gli Incogniti (Alpha Classics/ Outhere Music 2015). Analyse musicale Amandine Beyer. Scénographie et lumière Anne Teresa De Keersmaeker, Radouan Mriziga. Costumes Aouatif Boulaich. Direction des répétitions Eleni Ellada Damianou.

Production Rosas
Coproduction Berliner Festspiele ; Charleroi danse – Centre chorégraphique de la Fédération Wallonie-Bruxelles ; Concertgebouw Brugge ; De Munt – La Monnaie (Bruxelles) ; Festival de Marseille ; ImPulsTanz (Vienne) ; Sadler’s Wells (Londres) ; Théâtre de la Ville-Paris ; Festival d’Automne à Paris
Cette production est réalisée avec le soutien du Tax Shelter du gouvernement fédéral belge, en collaboration avec Casa Kafka Pictures
Rosas bénéficie du soutien de la Communauté flamande et de la Commission communautaire flamande (VGC)
Avec le soutien de Dance Reflections by Van Cleef & Arpels

Le Théâtre de la Ville-Paris et le Festival d’Automne à Paris sont coproducteurs de ce spectacle et le présentent en coréalisation. 

“Il cimento dell’armonia e dell’inventione” : l’hommage à la terre d’Anne Teresa De Keersmaeker et Radouan Mriziga
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Faire entendre Les Quatre saisons de Vivaldi, utiliser les outils de la danse pour affiner l’écoute de ce chef-d’œuvre baroque : c’est le pari relevé par Anne Teresa De Keersmaeker, en collaboration avec le chorégraphe et danseur Radouan Mriziga. Une alliance placée sous le signe de l’abstraction, qui renoue avec l’imaginaire écologique du célèbre concerto.

Les Quatre saisons de Antonio Vivaldi est sans doute l’un des « tubes » les plus célèbres de la musique savante occidentale. Qui n’a jamais entendu résonner les premières notes sautillantes du Printemps, les envolées lyriques de l’Été ? Mais ces quatre concertos sont bien plus qu’un patrimoine figé, une ritournelle entendue des centaines de fois : l’opération menée par Anne Teresa De Keersmaeker et Radouan Mriziga, accompagnés par leur complice Amandine Beyer, consiste à appréhender la partition dans toute sa complexité, afin d’exposer l’originalité de ce chef-d’œuvre baroque et les émotions qu’il transporte. Partageant la même fascination pour les éléments naturels, la géométrie et la puissance de l’abstraction, tous deux ont conjugué leurs approches de la danse pour faire entendre toutes les nuances de cette partition – alternant entre envolées sauvages, douceur mélancolique et euphorie bucolique. À travers le prisme des quatre saisons, c’est tout un arrière-plan écologique qui afflue, irrigue les mouvements : une inquiétude ancrée dans la perception des bouleversements climatiques – dont l’effacement progressif du passage des saisons est l’un des signes les plus inquiétants.

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