Trajal Harrell

Sister or He Buried the Body

Archive 2023
Musée de l’Orangerie
25 septembresept.
1/3

Première française

25 min

Chorégraphie, danse, installation et musique, Trajal Harrell
Dramaturgie, Sara Jansen
Costume et régie plateau, Sally Heard
Collaborateur artistique, Michael Hart

Production, Causecélèbre vzw
Diffusion ART HAPPENS
Coproduction Aichi Triennale ; CND Centre national de la danse (Pantin) ; 13th Gwangju Biennale ; Ludwig Forum Aachen ; Mudam (Luxembourg) ; Schauspielhaus Zürich

Le Musée de l’Orangerie et le Festival d’Automne à Paris présentent cette performance en coréalisation

Avec le soutien de l’Ambassade des États-Unis d’Amérique en France
Le Portrait Trajal Harrell est présenté avec le soutien de Dance Reflections by Van Cleef & Arpels

France Culture est partenaire du Portrait Trajal Harrell

Trajal Harrell poursuit ses recherches sur le butô des origines, en tenant à distance la seule histoire. Sister or He Buried the Body ose la rencontre du japonais Tatsumi Hijikata et de la pionnière des danses afro-américaines, Katherine Dunham, dans un récit fictif, aux allures de dérive des continents chorégraphiques.

Fidèle à sa volonté de faire et défaire une histoire de la danse, Trajal Harrell ose le télescopage permanent à l’image de ce solo performatif, Sister or He Buried the Body. Il convoque ici le butô de Tatsumi Hijikata et la sœur mystique de celui-ci perdue depuis longtemps, Katherine Dunham. La légende veut que Hijikata partagea un studio avec La Dunham. Il n’en fallait pas plus pour que Trajal Harrell fasse de l’américaine la parente perdue depuis longtemps du butô. À sa manière, Harrell tire un fil et compose un tableau mouvant des modernités. Il y questionne la figure de la sœur de Hijkata – Dunham ou un parent décédé, ou simplement une fiction – affirmant le lien entre le mouvement et la disparition. « Nous devons apprendre constamment des morts, nous devons vivre avec eux » affirmait Tatsumi Hijikata. Dans une scénographie dépouillée faite de nattes d’herbes tissées et de passementerie, Trajal Harrell imagine une cérémonie du recueillement et du partage. Une danse d’amour, perdue au milieu de souvenirs inventés.