Trajal Harrell Schauspielhaus Zürich Dance Ensemble
The Romeo
Mise en scène, chorégraphie, scénographie, costumes, Trajal Harrell
Avec New Kyd, Frances Chiaverini, Vânia Doutel Vaz, Maria Ferreira Silva, Rob Fordeyn, Challenge Gumbodete, Trajal Harrell, Thibault Lac, Christopher Matthews, Nasheeka Nedsreal, Perle Palombe, Norel Amestoy Penck, Stephen Thompson, Songhay Toldon, Ondrej Vidlar
Scénographie, Nadja Sofie Eller
Bande sonore, Trajal Harrell, Asma Maroof
Lumières, Stéfane Perraud
Dramaturgie, Miriam Ibrahim, Katinka Deecke
Production Schauspielhaus Zürich avec le Schauspielhaus Zürich Dance Ensemble
Coproduction Festival d’Avignon ; Holland Festival (Amsterdam) ; Singapore International Festival of Arts ; Berliner Festspiele (Berlin) ; La Villette (Paris) ; Festival d’Automne à Paris (Paris) ; Comédie de Genève ; La Bâtie-Festival de Genève ; La Comédie de Clermont-Ferrand scène nationale ; TANDEM Scène nationale (Douai-Arras) ; December Dance – Concertgebouw and Cultuur-centrum Brugge (Bruges)
La Villette et le Festival d’Automne à Paris sont coproducteurs de ce spectacle et le présentent en coréalisation, avec Chaillot – Théâtre national de la Danse
Avec le soutien de l’Ambassade des États-Unis d’Amérique en France et de Pro Helvetia
Le Portrait Trajal Harrell est présenté avec le soutien de Dance Reflections by Van Cleef & Arpels
France Culture est partenaire du Portrait Trajal Harrell
Peu importe l’origine de Romeo : imaginez une danse que les gens de toutes origines, de tous sexes, de toutes générations et de tous tempéraments dansent lorsqu’ils font face à leurs tragédies intimes. Trajal Harrell amène cette fois The Romeo à Paris. Et c’est peut-être ici que l’histoire va vraiment commencer.
Avec The Romeo, pièce d’envergure pour une douzaine d’interprètes, Trajal Harrell imagine un style de danse spéculative : une danse portant le nom d’un héros shakespearien, dont personne ne sait exactement d’où elle vient, ni qui l’aurait dansée pour la première fois, transmise de génération en génération et sans cesse actualisée par les souvenirs de celle-ci. Une danse qui prête ses traits à une multitude de personnages. Danse de cour, pose de voguing ou dansée par des bergers, The Romeo a déjà vécu mille vies à l’évidence. Dans un décor de pergola tout en transparence, Trajal Harrell fomente dès lors une fantaisie des corps, reprenant le principe du catwalk des défilés de mode, l’étirant à souhait. On assiste à une célébration inquiète et d’autant plus belle : chacune et chacun des artistes se présente avant de partir en coulisses endosser un nouveau rôle. Drapé, enveloppé, caché, dévoilé, le mouvement selon Harrell est une étoffe voluptueuse, un clin d’œil effronté, une dernière danse. The Romeo se plaît à confondre les temps pour se conjuguer au présent.
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