Sylvain Creuzevault
Edelweiss (France Fascisme)
Mise en scène, Sylvain Creuzevault
Interprètes, Juliette Bialek, Valérie Dréville, Vladislav Galard, Pierre-Félix Gravière, Arthur Igual, Charlotte Issaly, Frédéric Noaille, Lucie Rouxel et Antonin Rayon, musicien
Dramaturgie, Julien Vella
Assistanat mise en scène, Ivan Marquez
Lumière, Vyara Stefanova
Création musique et son, Antonin Rayon
Scénographie, Jean-Baptiste Bellon, Jeanne Daniel-Nguyen
Maquillage et coiffures, Mityl Brimeur
Costumes, Constant Chiassai-Polin
Régie générale, Clément Casazza
Régie son, Loïc Waridel
Production Le Singe (Élodie Régibier)
Coproduction Odéon-Théâtre de l’Europe ; Festival d’Automne à Paris ; La Comédie de Saint-Étienne ; Théâtre Garonne-Toulouse ; L’Empreinte scène nationale Brive-Tulle ; La Comédie de Béthune ; Points communs scène na-tionale de Cergy-Pontoise
Avec la participation artistique du Jeune Théâtre national
Construction du décor aux Ateliers Berthier de l’Odéon-Théâtre de l’Europe
La compagnie est soutenue par la Drac Nouvelle-Aquitaine / ministère de la Culture
L’Odéon-Théâtre de l’Europe et le Festival d’Automne à Paris sont coproducteurs de ce spectacle et le présentent en coréalisation
Dans Edelweiss (France Fascisme), conçu comme le pendant français à son travail sur L’Esthétique de la résistance, Sylvain Creuzevault met en scène les figures politiques et intellectuelles de la Collaboration. Et prend le risque de sonder un passé qui n’a peut-être jamais été aussi présent.
Sur scène, quatre comédiennes, quatre comédiens, et un musicien dont les synthétiseurs modulaires bardés de câbles évoquent les postes de radio du siècle dernier. Ils et elles sont Pierre Laval, Fernand de Brinon, Louis-Ferdinand Céline, Lucien Rebatet, Robert Brasillach ou Pierre Drieu la Rochelle, entre autres noms sulfureux à jamais rattachés à l’une des pages les plus noires de l’histoire de France… Après avoir travaillé sur le Comité de salut public de 1793, les écrits de Marx et certains mouvements sociaux du XIXe siècle, Sylvain Creuzevault se risque à l’autre bout de l’échiquier politique, et met les figures politiques et intellectuelles du fascisme français à l’épreuve du théâtre. De Vichy à Sigmaringen, de la Collaboration à l’épuration, puis à la construction du grand récit national gaullien, entre farce et tragédie, il poursuit avec Edelweiss (France Fascisme), conçu comme le pendant français à son Esthétique de la résistance, son exploration des rouages des luttes politiques et de la capacité de résistance des êtres et des œuvres, sondant les racines d’un mal qui n’a peut-être, mal-heureusement, jamais été aussi contemporain…
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