Susanne Kennedy Markus Selg Philip Glass

Einstein on the Beach

Archive 2023
La Villette
23 – 26 novembrenov.
1/3

Première française

3h30

Opéra en 4 actes de Philip Glass et Robert Wilson (1976)
Dunvagen Music Publishers Inc
Interprètes, Suzan Boogaerdt, Tarren Johnson, Frank Willens, Tommy Cattin, Dominic Santia, Ixchel Mendoza Hernández
Violon solo, Diamanda La Berge Dramm
Soprano solo, Álfhei›ur Erla Gu›mundsdóttir, Emily Dilewski
Alto solo, Sonja Koppelhuber, Nadja Catania
Musique, Ensemble vocal Basler Madrigalisten, Ensemble Phoenix Ensemble Phoenix Basel
Basler Madrigalisten – préparation musicale, Raphael Imoos
Direction musicale, André de Ridder
Conception, Susanne Kennedy, Markus Selg
Mise en scène, Susanne Kennedy
Scénographie, Markus Selg
Costumes, Teresa Vergho
Lumière, Cornelius Hunziker
Création sonore, Richard Alexander
Création sonore Building/Train, Andi Toma (Mouse on Mars)
Son, Robert Hermann
Vidéo, Rodrik Biersteker, Markus Selg
Chorégraphie, Ixchel Mendoza Hernández
Dramaturgie, Meret Kündig

Production Theater Basel (Bâle) en collaboration avec le Berliner Festspiele (Berlin) et le Wiener Festwochen (Vienne) Einstein On the Beach by Philip Glass, Robert Wilson, © 1976 Dunvagen Music Publishers Inc, Used by
Permission. Movements in Dance 2 by G. I. Gurdjief

La Villette (Paris), la Philharmonie de Paris et le Festival d’Automne à Paris présentent ce spectacle en coréalisation.
Avec le soutien de la Fondation d’entreprise Hermès

En partenariat avec France Inter

Un demi-siècle après sa création, Susanne Kennedy – invitée pour la première fois au Festival d’Automne – redonne à Einstein on the Beach, le mythique opéra de Philip Glass et Robert Wilson, toute sa puissance de rituel contemporain, créant une œuvre d’art totale post-humaniste sur l’espace et le temps, et plaçant le public au cœur d’un véritable maelström musical et visuel.

Depuis sa création en 1976, Einstein on the Beach s’est imposée comme l’une des œuvres légendaires du XXe siècle musical. Présentée au Festival d’Automne en 1976, 1992 et 2013, l’œuvre, ou plutôt cette expérience artistique et temporelle radicale, est un opéra du troisième type, initiatique et multisensoriel, machinique et dionysiaque, un maelström sonore et visuel mû par une énergie irrésistible, confinant à la transe. À tel point que l’on avait fini par croire Einstein on the Beach à jamais inséparable de la figure de ses deux jeunes créateurs, le compositeur Philip Glass et le metteur en scène Robert Wilson. L’opéra avait pourtant tout pour inspirer la metteuse en scène Susanne Kennedy, dont le travail n’a de cesse d’explorer la question du rituel et du masque, la place de la voix et du corps. Avec le plasticien Markus Selg, elle immerge le public au milieu des interprètes dans un hallucinant décor tournant mi-primitif, mi-futuriste, psychédélique et cybernétique à la fois. Et nous invite ainsi à éprouver d’une manière neuve toute la puissance de ce rituel contemporain.

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