Nadia Beugré
Prophétique (on est déjà né.es)
14 – 15 novembrenov.
30 novembrenov. – 3 décembredéc.
Direction artistique, Nadia Beugré
Scénographie, Jean-Christophe Lanquetin
Création lumière, Anthony Merlaud
Assistant à la direction artistique, Christian Romain Kossa
Interprètes, Beyoncé, Canel, Jhaya Caupenne, Taylor Dear, Acauã El Bandide Shereya, Kevin Kero
Production Libr’Arts ; Virginie Dupray
Coproduction Kunstenfestivaldesarts (Bruxelles) ; Théâtre Le Rideau de Bruxelles ; Montpellier Danse ; Points communs – Nouvelle scène nationale de Cergy-Pontoise et du Val d’Oise ; Holland Festival (Amsterdam) ; CULTURESCAPES 2023 Sahara ; ICI–CCN de Montpellier – Occitanie / Pyrénées Méditerranée – Direction Christian Rizzo ; Fonds Transfabrik – Fonds franco-allemand pour le spectacle vivant ; Tanz im August – Internationales Festival Berlin ; HAU Hebbel am Ufer (Berlin) ; La Place de la danse CDCN Toulouse Occitanie ; théâtre Garonne, Scène européenne (Toulouse) ; Les Spectacles vivants – Centre Pompidou (Paris) ; Festival d’Automne à Paris ; SPIELART Festival (Munich) ; Théâtre de Freiburg ; Montpellier Danse – Agora, cité internationale de la danse – accueil-studio ; Africa Moment
Avec le soutien de la Drac Occitanie / ministère de la Culture au titre de compagnie conventionnée
Remerciements Ivoire Marionnettes Abidjan ; Institut français de Côte d’Ivoire
Points communs, Nouvelle scène nationale de Cergy-Pontoise et du Val d’Oise, Les Spectacles vivants – Centre Pompidou (Paris) et le Festival d’Automne à Paris sont coproducteurs de ce spectacle et le présentent en coréalisation.
Avec le soutien de la Fondation d’entreprise Hermès
Divas de nuit, coiffeuses de jour, parfois clandestines et toujours solidaires, être une femme transgenre à Abidjan, c’est vivre au quotidien comme dans un ring de boxe. Avec Prophétique (on est déjà né.es), Nadia Beugré écoute ce qu’elles ont à dire dans une société qui fait semblant de ne pas les voir.
Nadia Beugré s’intéresse de près aux marginalisés, aux « échoués » ou aux « rêveurs » comme elle se plaît à les appeler. Marquant un retour dans sa ville d’origine, la chorégraphe s’est rapprochée des membres de la communauté transféminine d’Abidjan. La société les appelle « les folles » et préférerait les ignorer. Mais dans le quartier de Yopougon, tout le monde les connaît. Elles sont les reines des nuits de la ville ivoirienne, tressent dans les salons de coiffure, sont parfois clandestines mais toujours terriblement solidaires. Pour des invisibles, elles prennent « une place folle », rappelle la chorégraphe qui a partagé leur quotidien et vu leurs manières d’enflammer les clubs, puisant dans les énergies du voguing et du coupé-décalé. Dans un espace sans attribution, en transition perpétuelle, six interprètes, professionnels ou non, d’Abidjan et d’Europe, se font les porte-voix de leurs luttes et les corps de leurs danses. Elles racontent l’histoire de ces existences prophétiques qui, depuis les périphéries, fabriquent d’autres centres.
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