Nacera Belaza
Sur le fil
15 – 16 novembrenov.
Chorégraphie, conception son et lumière, Nacera Belaza
Interprétation, Nacera Belaza, Aurélie Berland, Dalila Belaza et un groupe d’enfants
Régie son et lumière Christophe Renaud
Production Compagnie Nacera Belaza
Coproduction Montpellier Danse ; La Villette (Paris) – résidences d’artiste 2015 ; Centre chorégraphique national de tours – direction Thomas Lebrun (accueil-studio) ; CND Centre national de la danse (création en résidence) ; Moussem ; Collectif 12 (Mantes la Jolie), avec le soutien de la Drac Île-de-France – aide à la résidence ; Palais des Beaux-Arts – Bozar Bruxelles ; Künstlerhaus Mousonturm (Francfort)
Avec le soutien de Fonds Transfabrik – Fonds franco-allemand pour le spectacle vivant ; Spedidam ; Adami
Avec le soutien de Dance Reflections by Van Cleef & Arpels
Chaillot – Théâtre national de la Danse et le Festival d’Automne à Paris présentent ce spectacle en coréalisation
Sur le fil est une tentative d’échapper à soi, à travers une acceptation infinie et le dépassement des frontières du corps. La chorégraphe Nacera Belaza fait précéder sa pièce emblématique d’une réduction, confiée à des enfants de Bobigny et de Paris. De l’adulte à l’enfant, de la professionnelle à l’amateur, de ce même geste, que voyons-nous ?
Alors qu’elle était enfant, c’est une irrépressible nécessité qui a mené Nacera Belaza à danser seule, en secret. Depuis, la chorégraphe « ne quitte pas des yeux les rivages de l’enfance », ajuste les conditions de la fulgurance du geste avec une infinie exigence, une générosité radicale. En revenant à la pièce qu’elle a créée en 2016, elle continue, par le détour, à tracer et à évider cette même ligne, à chercher « les voies par lesquelles échapper à soi ». Cette danse ne se montre pas, c’est un état. Un état qui mène au bord de l’être, ancré dans le corps et l’imaginaire, auquel l’enfance affranchie du regard et proche de l’invisible a encore accès. Cette réceptivité extrême, la chorégraphe la partage avec quelques rares interprètes, en l’occurrence Dalila Belaza et Aurélie Berland. Dans un espace obscur taillé par la lumière, on pourra voir des enfants à l’origine de la danse, tourner et vriller jusqu’à ce que d’autres plus âgés leur succèdent et que persiste le vide.
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