Nacera Belaza
L'Envol
18 – 19 novembrenov.
Chorégraphie, conception son et lumières, Nacera Belaza
Avec Paulin Banc, Nacera Belaza, Dalila Belaza, Mohammed Ech Charquaouy
Régie générale, Christophe Renaud
Production Compagnie Nacera Belaza
Coproduction Montpellier Danse ; MC93-Maison de la Culture de Seine-Saint- Denis ; Le Festival d’Automne à Paris ; deSingel, Campus International des Arts (Anvers) ; Points communs, nouvelle scène nationale de Cergy / Val d’Oise ; Theater Freiburg
Dans le cadre de l’accueil studio : CCN Ballet de Lorraine ; CCN2-Centre chorégraphique national de Grenoble ; Cndc-Angers
Avec le soutien de Fonds Transfabrik – Fonds franco-allemand pour le spectacle vivant ; King’s Fountain ; Villa Albertine ; région Île-de-France, dans le cadre du dispositif d’aide à la création ; Drac Île-de-France / ministère de la Culture au titre de compagnie conventionnée
Le Festival d’Automne à Paris est coproducteur de ce spectacle et le présente en coréalisation avec Chaillot – Théâtre national de la Danse.
Nacera Belaza sonde le mouvement liminal que le vide révèle. La chorégraphe cherche à engendrer des états de conscience et de corps dans lesquels l’individu puisse défaillir, succomber et accueillir l’inévitable. Depuis trente ans, inlassablement, l’artiste convie interprètes et publics à une fascinante danse de l’existence, entre pénombre et lumière.
Au départ de chaque création, il y a une image irrévélée. Ce paysage intérieur permet à la chorégraphe de créer une matière qu’ensuite elle évide pour laisser apparaître un contour à « ce vide inattendu qui comble toutes nos attentes ». Sur scène, avec d’autres interprètes, Nacera Belaza cherche les chemins qui mèneront chacun à l’abandon des peurs et des résistances, au renoncement au corps et à toute connaissance, à l’acceptation de la défaillance comme libératrice. Procédant par soustraction, elle signe des pièces épurées dont elle compose les partitions chorégraphiques, sonores et lumineuses. Comme on accorde un instrument, l’artiste harmonise ceux qui dansent et ceux qui regardent, le perceptible et l’imperceptible, à une même fréquence. Après L’Onde, présentée au Festival d’Automne en 2020, Nacera Belaza est, avec cette création, à l’endroit même où sa recherche l’a toujours menée, là où l’immaîtrisable fait advenir l’imprévisible, un autre possible.
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