Mohamed Bourouissa Zazon Castro

Quartier de femmes

Archive 2023
T2G Théâtre de Gennevilliers – Centre Dramatique National
12 – 23 octobreoct.
1/4

Première mondiale

1h

Mise en scène et scénographie, Mohamed Bourouissa
Interprète, Lou-Adriana Bouziouane
Texte et collaboration artistique, Zazon Castro
Assistanat à la mise en scène, Simon-Elie Galibert
Regard chorégraphique, Yumi Fujitani
Son, Mohamed Bourouissa, Christophe Jacques, Sylvain Jacques
Lumière, Vincent Chrétien
Coordination, Marine Dury

Production T2G Théâtre de Gennevilliers, Centre Dramatique National
Œuvre produite dans le cadre du programme de soutien à la création artistique Mondes nouveaux / Coproduction Festival d’Automne à Paris
En partenariat avec le LaM – Lille Métropole Musée d’art moderne, d’art contemporain et d’art brut (Villeneuve-d’Ascq) ; le Centre pénitentiaire de Lille Loos Sequedin ; l’Unité Sanitaire du Centre pénitentiaire de Lille Loos Sequedin – CHU Lille / Remerciements, Mehdi Anede, Sofiane Boohafs, Marlène Célestin, Sébastien Delot, Julie Escure, Maddalena Maniago, Margot Nguyen - Studio-Bourouissa, Gabrielle Otton, Marie-Amélie Senot, Helena Tejedor, Claudine Verschelle et particulièrement à toutes les participantes de l’atelier théâtre / Coréalisation T2G Théâtre de Gennevilliers, Centre Dramatique National ; Festival d’Automne à Paris

À la croisée du théâtre et du stand-up, le premier spectacle du plasticien Mohamed Bourouissa met en scène le parcours de vie et les transformations d’une femme incarcérée. Sans surplomb, ni pathos, la pièce déjoue par l’humour le caractère plombant de ce dont elle témoigne.

Conçue à la suite d’ateliers menés dans un centre pénitentiaire pour femmes, la première création scénique de Mohamed Bourouissa, artiste associé du T2G, croise les genres et les registres pour désamorcer la charge dramatique d’un récit de vie carcérale. Traitée avec humour, la mise en discours du parcours d’une prisonnière évite ainsi l’écueil du misérabilisme tout en adoptant une forme d’adresse populaire et accessible. Malgré le choix du seule-en-scène, la pièce convoque une pluralité de personnages qui ont influencé l’existence de la protagoniste, comme autant d’agents transformateurs dont elle prend tour à tour les visages. Fruit d’une collaboration entre le plasticien, la comédienne Zazon Castro et plusieurs femmes incarcérées, Quartier de femmes s’inspire enfin d’une lecture d’Antigone dont elle déplace les interprétations classiques. Il ne s’agit plus tant de voir dans la tragédie le parangon du dilemme entre morale et justice que les métamorphoses d’une femme façonnée par son expérience de vie et les difficultés qui l’ont jalonnée.

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