Miet Warlop

One Song Histoire(s) du Théâtre IV

Archive 2023
Théâtre du Rond-Point
12 septembresept. – 1 octobreoct.
Points communs – Théâtre des Louvrais
25 – 26 janvierjan.
1/3

1h

En anglais, surtitré en français

Conception, direction et scénographie, Miet Warlop
Avec Simon Beeckaert, Elisabeth Klinck, Willem Lenaerts/Gilles Vandecaveye-Pinoy, Milan Schudel, Melvin Slabbinck, Joppe Tanghe, Karin Tanghe, Wietse Tanghe, Stanislas Bruynseels, Rint Dens †, Judith Engelen, Marius Lefever, Luka Mariën, Flora Van Canneyt, Max Colonne
Musique, Maarten Van Cauwenberghe avec l’ensemble du groupe
Texte, Miet Warlop conseillée par Jeroen Olyslaegers
Costumes, Carol Piron et Filles à Papa
Dramaturgie, Giacomo Bisordi

Production NTGent, Miet Warlop / Irene Wool vzw
Coproduction Festival d’Avignon ; deSingel (Antwerp) ; TANDEM Scène nationale (Douai-Arras) ; Théâtre Dijon Bourgogne Centre Dramatique National ; HAU Hebbel am Ufer Berlin ; La Comédie de Valence – Centre Dramatique National Drôme – Ardèche ; Teatre Lliure (Barcelone)

Le Théâtre du Rond-Point et le Festival d’Automne à Paris présentent ce spectacle en coréalisation.

En partenariat avec France Inter

Une seule et même chanson répétée à l’infini en une transe drôle et hallucinée. Entre performance sportive, rituel et concert punk, la plasticienne et chorégraphe flamande Miet Warlop organise une tentative d’épuisement de la tristesse. 

One Song a deux actes de naissance. Il y a la proposition faite par Milo Rau à Miet Warlop d’explorer son rapport au théâtre pour un quatrième volet de la série Histoire(s) du Théâtre, impulsée par le metteur en scène en 2018. Et il y a la pièce Sportband/Afgetrainde Klanke, imaginée en 2005 comme un requiem pour son frère disparu, une conjuration du chagrin que Miet Warlop a choisi aujourd’hui de réinventer à la lumière du temps qui a passé et a fait son œuvre. One Song prend la forme d’une boucle déroulée en infinies variations, un concert pensé comme une course d’obstacles. À chacun le sien : le chanteur doit courir sur un tapis roulant pour rester à bonne distance de son micro, la violoniste joue en équilibriste sur une poutre, le pianiste est condamné à rebondir… toutes et tous sous la coupe d’un métronome et les encouragements d’un cheerleader et d’une commentatrice. Chacune, chacun se débat pour faire exister cette chanson, en une décharge électrique galvanisante qui court-circuite le deuil et alimente la solidarité des corps et des énergies. L’affirmation d’une communauté dans le dépassement de soi.

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