Mariano Pensotti
La Obra
23 – 26 octobreoct.
Texte et mise en scène, Mariano Pensotti
Interprètes, Rami Fadel Khalaf, Alejandra Flechner, Diego Velázquez, Susana Pampin, Horacio Acosta, Pablo Seijo
Musicien, Julián Rodríguez Rona
Décor et costumes, Mariana Tirantte
Musique, Diego Vainer
Production artistique, Florencia Wasser
Lumière, David Seldes
Vidéo, Martin Borini, José Jimenez
Assistance à la mise en scène, Juan Francisco Reato
Dramaturgie, Aljoscha Begrich
Producteur délégué de la tournée européenne Festival d’Automne à Paris
Production Grupo Marea
Diffusion ART HAPPENS
Coproduction Wiener Festwochen (Vienne) ; Athens Epidaurus Festival ; Piccolo Teatro di Milano - Teatro d'Europa ; Printemps des comédiens (Montpellier) ; Festival d’Automne à Paris
En collaboration avec Grand Theatre Groningen
Première juin 2023, Wiener Festwochen
Le Festival d'Automne à Paris est coproducteur du spectacle et le présente en coréalisation avec le Théâtre de la Cité internationale (Paris).
Vies singulières, destins croisés, récits enchâssés… Mariano Pensotti a l’art de raconter des histoires. En l’occurrence, celle de Simon Frank, un Juif polonais réchappé des camps nazis, installé au début des années 1960 dans un village perdu, en Argentine.
Là, au beau milieu de ses champs, il construit un théâtre, mais pas n’importe lequel : le lieu abrite d’abord un décor unique, qui reproduit la maison dans laquelle il vivait en Pologne. Une maison pas pour y vivre, mais pour y jouer, ou rejouer sa vie d’avant. Peu à peu, le projet prend de l’ampleur. La scénographie s’étend aux alentours de la maison, aux rues de Varsovie ; les villageois, d’abord spectateurs, prennent part aux représentations en tant qu’interprètes ou techniciens. Le village devient célèbre, la pièce est un succès, on accourt de toutes part pour y assister. Jusqu’à ce que, un beau jour, les masques tombent : Simon Frank n’est pas celui qu’il prétendait être. Pire : le bourreau a pris la place de sa victime. Le créateur est un imposteur. Que faire de cette histoire ? Une pièce de théâtre assurément. Et même La pièce (« La Obra »). Embarqué dans cette mise en abîme, portée par un dispositif scénique spe(cta)culaire et vertigineux, le public aura bien du mal à démêler le vrai du faux. Ce que La Obra met en scène, c’est le grand théâtre du monde.
Dans le même lieu