Lenio Kaklea
Αγρίμι (Fauve)
Chorégraphie mise en scène et vidéo, Lenio Kaklea
Interprètes, Lenio Kaklea, Georgios Kotsifakis, Ioanna Paraskevopoulou
Son, vidéo et régie générale, Éric Yvelin
Décor, Clio Boboti
Création lumière, Bruno Pocheron
Costumes, Olivier Mulin
Paysage, Sophie Laly
Dramaturgie et recherche, Lou Forster
Assistant de création, Dimitris Mytilinaios
Assistante de décor, Filanthi Bougatsou
Entraînement pole dance, Mandy Fragiadaki
Administration et direction de production Chloé Schmidt
Diffusion Kumquat, performing arts
Production abd
Coproduction Kunstenfestivaldesarts (Bruxelles) ; Serpentine London ; Festival d’Athènes et d’Épidaure ; CND Centre national de la danse (Pantin) ; Festival d’Automne de Paris ; Theater Spektakel Zürich ; Pôle Sud – CDCN de Strasbourg ; la Briqueterie – CDCN Val de Marne ; ImPulsTanz International Festival and DanceWEB Life Long Burning Network ; Le Dancing – CDCN de Dijon
Avec le soutien de la Fondation d’entreprise Hermès
abd – Association le O reçoit le soutien de la Drac Île-de-France au titre de l’Aide au conventionnement 2023-2024
Le CND Centre national de la danse et le Festival d’Automne à Paris sont coproducteurs de ce spectacle et le présentent en coréalisation
Après le solo autobiographique Ballad et la pièce pour neuf interprètes Age of crime, créée dans le cadre du bicentenaire de guerre d’indépendance grecque, la chorégraphe Lenio Kaklea soumet sa danse à l’épreuve des forêts – façonnant des figures fauves à l’identité fluctuante : des corps en voie de métamorphose.
Écosystèmes fragiles, réserves de biodiversité, lieux de fascination et de légendes ; espaces quotidiens servant à la marche, à la cueillette, à la chasse, à l’observation ou à l’écoute ; zones que l’on parcourt, où l’on se perd, où l’on se cache, où l’on s’abrite ; les forêts exercent sur les corps une profonde attraction – en tant qu’espace de transformation, de flux et d’échanges entre les organismes. À partir de recherches mêlant l’anthropologie et l’imaginaire, la chorégraphe Lenio Kaklea parcourt l’épaisseur des frondaisons et des futaies, cherchant à réinventer les présences qui les peuplent au fil de rituels et de danses qui rendent ces corps perméables à leur environnement. Prenant les forêts comme une force poétique, puissante, dangereuse, plutôt que décor ou paysage, Αγρίμι (Fauve) permet d’éprouver des identités en constante métamorphose – tour à tour méditatives, indomptables, éruptives ou extatiques.
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