Julien Gosselin Si vous pouviez lécher mon cœur Volksbühne am Rosa-Luxemburg-Platz

Extinction

Archive 2023
Théâtre de la Ville – Sarah Bernhardt
29 novembrenov. – 6 décembredéc.
1/3

4h30 plus deux entractes

À partir de 15 ans

En français, allemand et anglais, surtitré en français

Textes, Thomas Bernhard, Hugo von Hofmannsthal, Arthur Schnitzler
Adaptation et mise en scène, Julien Gosselin
Traduction, Henri Christophe, Philippe Forget, Pierre Galissaires, Gilberte Lambrichs, Anne Pernas, Jean-Claude Schneider, Francesca Spinazzi/Panthea
Interprètes, Guillaume Bachelé, Joseph Drouet, Denis Eyriey, Carine Goron, Zarah Kofler, Rosa Lembeck, Victoria Quesnel, Marie Rosa Tietjen, Maxence Vandevelde, Max Von Mechow / Scénographie, Lisetta Buccellato
Dramaturgie, Eddy d’Aranjo, Johanna Höhmann
Assistanat à la mise en scène, Sarah Cohen, Max Pross
Musique, Guillaume Bachelé, Maxence Vandevelde
Lumière, Nicolas Joubert
Vidéo, Jérémie Bernaert, Pierre Martin Oriol
Son, Julien Feryn
Costumes, Caroline Tavernier assistée de Marjolaine Mansot
Habillage, Inès Haddaoui Gonzalez
Cadre vidéo, Jérémie Bernaert, Baudouin Rencurel
Régie générale et plateau, Simon Haratyk, Guillaume Lepert
Accessoires, Lisetta Buccellato, David Ferré, Antoine Hespel, Yvonne Schulz, Carlotta Schuhmann
Étalonnage, Laurent Ripoll
Régie lumière, Zélie Champeau, Manon Meyer
Régie son, Manon Poirier
Régie vidéo, David Dubost, Philippe Suss
Surtitres vidéo, Anne Pernas
Script vidéo, Elsa Revcolevschi ou Simon Anquetil
Stagiaires techniques, Marine Banal, Alix Capossela
Administration, production, diffusion, Eugénie Tesson
Organisation tournée, actions culturelles, Marion Le Strat
Administration, Olivier Poujol
Direction technique, Nicolas Ahssaine
Construction du décor, Volksbühne et Ateliers Devineau
Avec la participation de tous les départements de Si vous pouviez lécher mon coeur et de Volksbühne am Rosa-Luxemburg-Platz
Musiques additionnelles, Bela
Bartok, Frédéric Chopin, Franz Liszt, Johann Strauss
La troisième partie du spectacle est basée sur le roman de Thomas Bernhard Auslöschung

Production Si vous pouviez lécher mon coeur ; Volksbühne am Rosa-Luxemburg-Platz
Coproduction Printemps des Comédiens Montpellier ; Wiener Festwochen ; Le Phénix Scène Nationale Valenciennes pôle européen de création ; Festival d’Automne à Paris ; Festival d’Avignon ; Théâtre Nanterre-Amandiers – CDN ; Théâtre de la Ville Paris ; Théâtre de la Ville de Luxembourg ; Maison de la culture d’Amiens ; De Singel Anvers
Avec l’aide du ministère de la Culture
Avec la participation artistique du Jeune Théâtre National
Avec le soutien du Channel de Calais ; Odéon-Théâtre de l’Europe ; École du TNS
Julien Gosselin et Si vous pouviez lécher mon coeur sont artistes associés au phénix – Scène nationale pôle européen de création (Valenciennes) et au Théâtre Nanterre-Amandiers – CDN Julien Gosselin est artiste associé à la Volksbühne am Rosa-Luxemburg-Platz (Berlin)
Si vous pouviez lécher mon coeur est soutenue par le ministère de la Culture – Drac Hauts-de-France et la région Hauts-de-France
Thomas Bernhard est représenté par L’Arche – agence théâtrale
Coréalisation Théâtre de la Ville-Paris ; Théâtre Nanterre-Amandiers – CDN ; Festival d’Automne à Paris

En partenariat avec France Inter

Pour aborder l’une des œuvres maîtresses de Thomas Bernhard, le metteur en scène a choisi de la situer en perspective sous la forme d’un triptyque fait d’allers et retours entre passé et présent où apparaît, en particulier, la Vienne à la fois extrêmement raffinée et au bord de l’apocalypse d’Arthur Schnitzler.

Après s’être longtemps concentré sur des auteurs contemporains, Julien Gosselin explore aujourd’hui la modernité européenne. Cette orientation vers un passé proche, le dramaturge et metteur en scène la compare à une visite des ruines de Pompéi où il s’agirait non seulement d’exhumer les corps enfouis sous la cendre, mais aussi de les confronter à notre présent. Ainsi, pour transposer au théâtre Extinction, le roman de Thomas Bernhard, avec des interprètes allemands et français, il immerge le public dans le bain sonore d’une soirée électro où s’agitent des danseuses et danseurs, avant de nous transporter dans la Vienne d’Arthur Schnitzler. À cette vision filmée en direct d’une vieille Europe insouciante, où il est question de Freud et de Mahler avec en perspective la catastrophe des deux guerres mondiales, succède l’intervention d’une femme qu’on a vu danser un peu plus tôt. Elle parle de littérature. Suit un coup de téléphone où il est question d’un accident de voiture. Le début du roman de Thomas Bernhard.

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