Jonathan Capdevielle
Caligula
28 septembresept. – 9 octobreoct.
19 décembredéc.
Texte, Albert Camus
Conception et mise en scène, Jonathan Capdevielle
Assistante à la mise en scène, Christèle Ortu
Interprètes, Adrien Barazzone, Jonathan Capdevielle, Dimitri Doré, Jonathan Drillet, Michèle Gurtner, Arthur B. Gillette & Ignacio Plaza Ponce (en alternance), Jennifer Eliz Hutt, Jérôme Masson, Anne Steffens, Jean-Philippe Valour
Musiciens live Jennifer Eliz Hutt, Arthur B. Gillette & Ignacio Plaza Ponce (en alternance)
Composition et mise en espace sonores, Vanessa Court
Lumière, Bruno Faucher
Musique originale, Arthur B. Gillette & Jennifer Eliz Hutt
Conception Costumes, Colombe Lauriot Prévost
Atelier Costumes, Caroline Trossevin
Conception Scénographie, Nadia Lauro
Chorégraphie, Guillaume Marie
Régie générale, Jérôme Masson
Régie plateau, Léa Bonhomme
Coachs italien, Lavinia Lucia Marziale et Chiara Bucher
Construction scénographie, Ateliers Nanterre - Amandiers / Marie Maresca, Vincent Garnier, Charlotte Wallet, Michel Arnould, Jules Cruveiller , Myrtille Pichon, Nina Michel, Albin Farago
Production, diffusion, administration Fabrik Cassiopée – Manon Crochemore, Mathilde Lalanne et Isabelle Morel
Production déléguée Association Poppydog / Coproduction T2G Théâtre de Gennevilliers, Centre Dramatique National ; Festival d’Automne à Paris ; Théâtre des 13 vents Centre dramatique national de Montpellier ; Le Quartz Scène nationale de Brest ; Chateauvallon Liberté Scène nationale de Toulon ; Le Parvis, scène nationale de Tarbes ; Comédie de Béthune CDN ; L’Onde Théâtre Centre d’Art, Vélizy-Villacoublay ; Centre Dramatique National Besançon Franche Comté ; Maillon, Théâtre de Strasbourg – Scène européenne / Avec l’aide de la région Île-de-France, au titre de l’aide à la création / Jonathan Capdevielle est artiste associé au T2G Théâtre de Gennevilliers, Centre Dramatique National / L’association Poppydog est soutenue et accompagnée par la Direction régionale des affaires culturelles d’Île-de-France – ministère de la Culture, au titre du conventionnement / Coréalisation T2G Théâtre de Gennevilliers ; Centre Dramatique National ; Festival d’Automne à Paris
Jonathan Capdevielle met en scène la chute de Caligula, entre fidélité au texte d’Albert Camus et relecture fragmentée en un dispositif plastique et sonore audacieux et une interprétation poussée dans ses derniers retranchements. Le chaos et l’art au cœur du pouvoir.
Si le court règne de Caligula a laissé l’image d’un tyran cruel, affairé à haïr le Sénat et gommer les limites entre liberté et arbitraire, Albert Camus lui donne une dimension plus romantique et absurde, dans la pièce qu’il publie en 1944. Un artiste au cœur du pouvoir. Idée complexe que le metteur en scène insuffle à son Caligula, en choisissant de mêler deux versions de l’œuvre, au fil d’une relecture portée par une impressionnante tectonique des écritures. Celle des interprètes et des corps en mouvements, innervés par un travail d’observation du monde d’aujourd’hui et traversés par les tensions du texte, mais aussi de leurs voix diffractées en chants et murmures. Celle du son et de la musique originale jouée au plateau, errante et instable. Celle de la scénographie : l’intrusion dans le théâtre d’un imposant et énergétique piton rocheux, où Jonathan Capdevielle organise le chaos et observe le long suicide d’un homme, tout entier absorbé par la quête d’une vérité sans fard, qui sape les structures, fait tomber les masques et fait vaciller la société. Un séisme intime et politique, dont les répliques font encore trembler.
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