Aymeric Hainaux François Chaignaud
Mirlitons
Conception et interprétation, Aymeric Hainaux et François Chaignaud
Collaboration artistique, Sarah Chaumette
Création costumes, Sari Brunel
Création lumières, Marinette Buchy
Régie générale, Marinette Buchy et Anthony Merlaud
Régie son, Jean Louis Waflart, Patrick Faubert
Coproduction MC93 – Maison de la Culture de Seine-Saint-Denis ; Festival d’Automne à Paris ; Charleroi Danse ; Maison de la Danse, Lyon – Pôle européen de création ; NEXT Arts Festival Theater Rotterdam ; Bonlieu Scène nationale Annecy ; Triennale di Milano ; KunstFestSpiele Herrenhausen Hannover
Avec le soutien en résidence de l’Espace Pasolini/Laboratoire artistique – Valenciennes ; La Villette (Paris) – Initiatives d’Artistes ; Malraux, Scène nationale de Chambéry Savoie ; Les Aires – Théâtre de Die et du Diois, scènes conventionnées d’intérêt national – « Art en territoire »
Mandorle productions est subventionnée par la Drac Auvergne-Rhône-Alpes / ministère de la Culture ; région Auverge-Rhône-Alpes
François Chaignaud est artiste associé à Bonlieu Scène nationale Annecy, à Chaillot – Théâtre national de la Danse, à la Maison de la danse et à la
Biennale de la danse de Lyon
La MC93 – Maison de la Culture de Seine-Saint-Denis et le Festival d’Automne à Paris sont coproducteurs de ce spectacle et le présentent en coréalisation
Mirlitons, c’est la rencontre de deux voix, de deux corps : entre le chorégraphe François Chaignaud et le musicien Aymeric Hainaux, une alchimie physique et musicale où le son, la voix et le rythme se conjuguent pour former une intensité performative inclassable.
S’agit-il d’un concert, d’une battle, d’un rituel, d’une pastorale ? À l’origine de cet objet vocal non-identifié, la rencontre entre deux univers performatifs hétérogènes : celui de François Chaignaud, danseur, chanteur, performeur qui depuis plusieurs années utilise la voix comme véhicule d’états sensoriels et spirituels. Et celui de Aymeric Hainaux, artiste multiple, beatboxer et musicien, qui triture et mélange ritournelles, beat, larsens et cris. Marqués chacun par le travail de l’autre, ils se sont retrouvés en studio avec le désir de tester leurs limites respectives ; de fouiller les zones troubles du chant et du rythme pour inventer une écriture musicale et physique qui leur soit propre. Arpentant la scène comme un terrain de jeu aux règles fluctuantes, ils usent de leurs cordes vocales, de leurs pieds, de leurs bras pour développer une partition charnelle composée de cadences impaires. Attirés par l’hybridation des traditions musicales, ils cherchent un point de résonance vibratoire : aux aguets, en friction, en contact, à l’écoute, leur duo est semblable à un mirliton (instrument de musique, couvre-chef, Louis d’or ou pâtisserie) : polysémique, sonore et insaisissable.
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