Flora Détraz
HURLULA
Une création de Flora Détraz
Chorégraphie et interprétation, Flora Détraz
Musique, Lê Quan Ninh, Claire Mahieux et Flora Détraz
Percussions, Lê Quan Ninh
Larsens et conception son, Claire Mahieux
Conception scénographie, Nadia Lauro
Conception et régie lumière, Arthur Gueydan
Conception costumes, Flora Détraz et Nadia Lauro
Regard extérieur, Agnès Potié
Régie plateau, Tatiana Carret
Réalisation scénographie, Nadia Lauro, Marie Mareca, Nina Michel
Réalisation costumes, Chloé Courcelle
Remerciements, Théo Aucremanne
Vidéos
Réalisation et interprétation, Flora Détraz
Images, Vincent Bosc
Son, Claire Mahieux
Conseillère artistique, Justine Bougerol
Administration et production, Aoza production – Aline Berthou, Charlotte Bayle
Diffusion, Key Performance – Koenraad Vanhove
Production PLI
Partenaires, coproduction et résidences, Forecast – Skills e.V (Berlin) ; Maison de la Danse / Pôle européen de création et Biennale de la danse de Lyon 2023 ; Atelier de Paris / CDCN ; Charleroi Danse – Centre chorégraphique de Wallonie-Bruxelles ; PACT-Zoll-verein (Essen) ; Les Spectacles vivants – Centre Pompidou (Paris) ; Festival d’Automne à Paris ; LUX Scène nationale de Valence ; Centre Chorégraphique National de Caen Normandie – direction Alban Richard (accueil-studio / ministère de la Culture ; Chorège I CDCN Falaise Normandie ; A-CDCN (Les Hivernales – CDCN d’Avignon, La Manufacture – CDCN Nouvelle- Aquitaine Bordeaux · La Rochelle, L’échangeur – CDCN Hauts-de-France, Le Dancing CDCN Dijon Bourgogne-Franche-Comté, Chorège I CDCN Falaise Normandie, Le Pacifique – CDCN Grenoble – Auvergne – Rhône-Alpes, Touka Danses – CDCN Guyane, Atelier de Paris / CDCN, Le Gymnase CDCN Roubaix – Hauts-de-France, POLE- SUD CDCN / Strasbourg, La Place de la Danse – CDCN Toulouse / Occitanie, La Maison CDCN Uzès Gard Occitanie, la briqueterie CDCN du Val-de-Marne) ; Réseau R.O.M (Residencies On the Move) à La Balsamine (Bruxelles), en partenariat avec le joli collectif – Be, Fr ; Teatro Viriato (Viseu) ; O espaço do tempo, Montemor-o-novo (Lisbonne) ; Alkantara (Lisbonne) ; MA scène nationale – Pays de Montbéliard ; Montpellier Danse dans le cadre de l’accueil en résidence à I’Agora, cité internationale de la danse, avec le soutien de la Fondation BNP Paribas ; Montevideo, Marseille ; GMEM – centre de création musicale (Marseille) ; Onda office national de diffusion artistique dans le cadre du dispositif Écran vivant ; La Villa Albertine –
Résidence à New York, en partenariat avec l’Institut français
La compagnie PLI bénéficie de l’aide au conventionnement de la Drac Normandie / ministère de la Culture et de l’aide aux structures et artistes de la région Normandie
Les Spectacles vivants – Centre Pompidou (Paris) et le Festival d’Automne à Paris sont coproducteurs de ce spectacle et le présentent en coréalisation
À la fois film et concert chorégraphié en trio, hurlement et hululement, le diptyque HURLULA prend pour matière première le cri. Pour la chorégraphe Flora Détraz, qui a exploré une large palette de cris et creusé ce son qui nous échappe, ces débordements émotionnels ont le pouvoir de transfigurer nos corps.
Qu’il soit de rage, de joie, de plaisir, de peur ou de douleur, il est difficile d’identifier un cri rien qu’en l’écoutant. Plutôt que de se demander pourquoi crie-t-on, Flora Détraz interroge : d’où sort le cri ? Comment agit-il sur le corps ? Investigation en deux volets, scénique et cinématographique, sa nouvelle création s’intéresse de près à l’acte de crier. Côté scène, accompagnée en live de nappes de larsens et percussions, la danseuse fait s’entrechoquer les nuances sonores de cris. Elle se livre à des clameurs qui semblent venir des profondeurs de son être. Côté film, inspirée par le cri qui jaillit quand on se retrouve seul dans un milieu naturel, elle le fait dialoguer avec la vastitude. Dans une forêt ou la montagne, un personnage se tient de dos, des miroirs ronds reflètent des fragments de corps et bouches béantes, ouvrent d’autres dimensions. HURLULA, contraction du hurlement humain et du hululement des oiseaux de nuit, fait apparaître l’invisible dans un élan libérateur vers l’extérieur.
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