Elsa Dorlin

Travailler la violence #3

Archive 2023

Ven. 24 novembre
16h – 16h15 : Accueil et introduction par Elsa Dorlin

16h15 – 17h00 : De la légitime défense à la légitimité de la violence par Elsa Dorlin
17h00 – 17h45 : Écocide et exploitation. Le capitalisme et la destruction des conditions d’habitabilité de la terre par Paul Guillibert
17h45 – 18h15 : Pause
18h15 – 19h00 : La conspiration des enfants : Violence migratoire et auto-défense enfantine par Camille Louis 
19h00 – 19h45 : Traduire la violence par Maboula Soumahoro

Sam. 25 novembre
15h00 – 15h15 : Introduction par Elsa Dorlin 
15h15 – 16h00  : Violence coloniale, violence du colonisé, non-violence. Essai de déconstruction par Soumaya Mestiri
16h00 – 16h45 EN : Decompressor par Alireza Mirmohammadi et Maryam Ghiasi
16h45 – 17h15 : Pause
17h15 – 18h00 : France - Outremer : réflexion sur une violence négociée par Joao Gabriel 
18h00 – 18h45 : Conversation avec Alice Diop
18h45 – 19h00 : Remarques conclusives 

Séminaire présenté à l'invitation de Gisèle Vienne

Avec le Festival d’Automne à Paris

Comment travailler la violence ? Comment la mettre en perspective, en scène et en récit ? Comment la mettre en pièces ? Durant ces deux journées de rencontres, proposées par la philosophe Elsa Dorlin, il s’agit de mettre à jour ce que nous apprennent les critiques de la violence et de faire l’inventaire des armes amassées.

Travailler la violence #3 poursuit le travail enclenché en 2021 et 2022 au CND avec le Festival d’Automne, pour faire dialoguer ensemble des travaux autour de la violence qui tous s’interrogent sur son objectivation. Faire l’analyse, la chronique, le procès et la critique de la violence, c’est raisonner par dissonance, c’est déjouer, défaire, déconstruire et fabriquer en retour des perceptions, des consciences, des concepts et des visions d’en bas, au sol, des mondes intérieurs, comme autant de positivités historiques, de densités charnelles ; c’est ouvrir, relayer et raviver de la conflictualité. Durant ces deux journées de rencontres, il s’agit de saisir ces savoir-faire de la critique contemporaine, d’en dessiner la carte, de parler arts du quotidien, de la chair et de la fiction, arts du concept, des langages et de la vie, art du récit, des archives et des chœurs, de faire l’inventaire des armes amassées, des forces rassemblées. En philosophie, en histoire, en histoire de l’art et de la création contemporaine, en littérature et avec la sociologie, que nous apprennent les critiques de la violence ?