Calixto Neto
IL FAUX
Chorégraphie et interprétation, Calixto Neto
Collaboration artistique, Ana Laura Nascimento et Carolina Campos
Conseiller artistique, Luiz de Abreu
Administration, production et diffusion, Julie Le Gall
Création lumière, Eduardo Abdala
Création son, Chaos Clay
Décor et costumes, Rachel Garcia
Coaching vocal, Dalila Khatir
Régie générale en tournée, Marie Prédour
Régie générale pendant la création, Emmanuel Fornès
Régie son et plateau en tournée, Marie Mouslouhouddine
Production déléguée VOA I Calixto Neto
Production Bureau Cokot – Julie Le Gall – Direction technique Emmanuel Fornès
Coproduction Kunstenfestivaldesarts (Bruxelles) ; Charleroi danse – Centre chorégraphique de Wallonie-Bruxelles ; Festival d’Automne à Paris ; CND Centre national de la danse (Pantin) ; ICI–CCN de Montpellier – Occitanie / Pyrénées Méditerranée – Direction Christian Rizzo, dans le cadre des Par/ICI ; Theater Freiburg ; CCN-Ballet national de Marseille dans le cadre de l’accueil studio / ministère de la Culture ; CCN de Caen en Normandie dans le cadre de l’Accueil-studio ; Cndc-Angers ; Centre chorégraphique national d’Orléans – direction Maud Le Pladec
Avec le soutien de la Villa Albertine en partenariat avec l’Ambassade de France aux États-Unis et du Teatro Municipal do Porto Rivoli – Campo Alegre
Avec le soutien de de la Fondation Calouste Gulbenkian – Délégation en France
Remerciements à Marlla Araujo et Jaqueline Elesbão, Dai Ciríaco
Coréalisation CND Centre national de la danse ; Festival d’Automne à Paris
Partant du constat que son corps noir est de fait exposé au danger de l’expropriation, soit du vol de lui-même, Calixto Neto tente de résister sur scène au contrôle extérieur et au risque d’annihilation. Dans cet exercice de ventriloquie et manipulation, le chorégraphe brésilien cherche les mots pour en écrire la danse.
Un corps noir, s’appartient-il en propre ? En posant la question de façon frontale, Calixto Neto problématise la menace systémique qui pèse sur les corps racisés, le danger et la violence que le monde contemporain leur offre, et la façon dont cet héritage historique s’est transmis. Pour Calixto Neto, l’affirmation d’une force vitale est une réponse possible aux forces de négation dont son corps est l’objet. L’histoire du corps qu’il fabrique et déplie sur scène est ainsi celle d’un processus de « décorporification », comme il le nomme, qui le lance dans une étrange démarche, celle de la fabrication de soi et de la réappropriation de sa puissance et de son récit. Cible mouvante et marionnette, ce dernier s’empare ici d’un dispositif de dédoublement qui trouble le régime de sa propre identification. Avec IL FAUX, il cherche dans les mots et la confusion qu’ils peuvent créer un moyen d’expression pour réinterroger notre regard et placer son corps entre fictionnalisation et puissance subversive.
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