Wichaya Artamat

This Song Father Used to Sing (Three Days in May)

Archive 2022
Théâtre Paris-Villette
28 septembresept. – 5 octobreoct.
Théâtre Cinéma de Choisy-le-Roi – Scène conventionnée d’intérêt national art et création pour la diversité linguistique
18 octobreoct.
1/3

1h40

Mise en scène, Wichaya Artamat
Texte, Wichaya Artamat, Jaturachai Srichanwanpen, Parnrut Kritchanchai
Avec Jaturachai Srichanwanpen, Parnrut Kritchanchai, Saifah Tanthana
Scénographie, Rueangrith Suntisuk
Lumière, Pornpan Arayaveerasid
Musique et vidéo, Atikhun Adulpocatorn
Régie plateau, Pathipon Adsavamahapong
Production, Sasapin Siriwanij

Production For What Theatre
Production déléguée de la tournée européenne Festival d’Automne à Paris
Diffusion ART HAPPENS
Avec le soutien de l’Onda office national de diffusion artistique
Avec le soutien de la MC93 – Maison de la Culture de Seine-Saint-Denis à Bobigny
En collaboration avec le Théâtre Paris-Villette et le Théâtre de Choisy-le-Roi, scène conventionnée d’intérêt national – Art et création pour la diversité linguistique

« Dans This Song Father Used to Sing (Three Days in May) [...], Wichaya Artamat chronique avec subtilité et sensibilité le rapprochement d’un frère et d’une sœur ponctué de tendres mélopées populaires. », Christophe Candoni , Sceneweb
« Artamat dit aimer le cinéma d’Antonioni, on parierait aussi qu’il s’inspire de Tchekhov dans ce théâtre subtil où l’on voit quelque chose mourir sous nos yeux, alors que la tendresse subsiste. » Télérama

Figure de la scène thaïlandaise contemporaine, invité du Festival d’Automne en 2021, Wichaya Artamat présente This Song Father Used to Sing (Three Days in May). En faisant entrevoir quelques moments de la vie d’un frère et d’une sœur, réunis pour honorer la mémoire de leur père, la pièce entremêle histoires individuelle et politique, et fait de l’ordinaire sa matière théâtrale.

This Song Father Used to Sing (Three Days in May) se déroule dans la petite cuisine d’une maison thaïlandaise, à Bangkok. Un frère et une sœur s’y retrouvent, trois fois, en mai d’années différentes (2015, 2018, et dans un futur proche), pour honorer la mémoire de leur père défunt. Ils prient, cuisinent, écoutent de la musique, se racontent leur vie, se font des blagues. À l’arrière-plan, l’histoire politique se répète elle aussi : les dates de leurs rencontres font écho à trois crises politiques, survenues en mai 1992, mai 2010 et mai 2014. La pièce travaille ainsi la relation entre histoires individuelles et histoire nationale, entre cérémonie et ordinaire, entre le temps de la vie quotidienne et celui des événements collectifs qui la ponctuent. Évoluant dans un espace intime, où ils semblent vivre indépendamment de la présence du public, les acteurs servent subtilement ces questions, à travers le naturalisme de leur jeu et des dialogues.