Trajal Harrell

The Köln Concert

Archive 2022
Théâtre de la Cité internationale
29 novembrenov. – 3 décembredéc.
1/3

50 min

Mise en scène, chorégraphie, scénographie, son et costumes, Trajal Harrell
Avec Titilayo Adebayo, Maria Ferreira Silva, Trajal Harrell, Camille Durif-Bonis, Thibault Lac, Songhay Toldon, Ondrej Vidlar
Dramaturgie, Katinka Deecke
Lumières, Sylvain Rausa
Musique, Keith Jarrett, Joni Mitchell
Assistantes production, Camille Roduit, Maja Renn
Diffusion et relations internationales, Björn Pätz (SHZ), ART HAPPENS

Production Schauspielhaus Zürich
Coréalisation Théâtre de la Cité internationale (Paris) ; Festival d’Automne à Paris

« La grâce n’est pas un état, elle est une danse, elle est un momentum qui s’oppose au fatum, elle est éminemment vivante et lumineuse quand bien même elle paraderait dans le crépuscule des hommes. » Nicolas Thevenot, Un Fauteuil pour l’Orchestre

« Trajal Harrell développe une esthétique qui lui est propre : un axe théorique hérité de son passage à Yale University où genre, féminisme et post-colonialisme se télescopent. » Philippe Noisette, Sceneweb

Le chorégraphe américain Trajal Harrell rêvait depuis longtemps de mettre en mouvement The Köln Concert, performance au piano unique de Keith ­Jarrett. Au sommet de son art, il y répond aujourd’hui en opérant la synthèse de ses influences.

Sur scène, sept banquettes de piano – une pour chaque interprète. Une partition étonnante les accueille. En 1975, à son arrivée à l’Opéra de Cologne, Keith Jarrett réalise que le piano sur lequel il va devoir jouer n’est pas le bon. Agacé, il se lance malgré tout dans une improvisation d’une heure, devenue l’un des albums les plus vendus de l’histoire de la musique classique et du jazz : The Köln Concert. Trajal Harrell s’en empare avec délicatesse, en associant Keith Jarrett à quatre chansons mélancoliques de Joni Mitchell. Cette création pour le Schauspielhaus Zürich Dance Ensemble, dont le chorégraphe est artiste associé depuis 2019, prend acte de la nécessité de limiter les contacts physiques au moment des répétitions, en 2020. Drapés de noir, sur la pointe des pieds, Trajal Harrell et ses six complices déploient une danse individuelle à la croisée des genres, qui mêle au voguing des influences allant de l’Antiquité grecque au théâtre nô.