Tiago Rodrigues
Catarina et la beauté de tuer des fascistes
Texte et mise en scène, Tiago Rodrigues
Traduction française, Thomas Resendes
Surtitrages, Patrícia Pimentel
Assistante mise en scène, Margarida Bak Gordon
Avec António Fonseca, António Afonso Parra, Beatriz Maia, Carolina Passos Sousa, Isabel Abreu, Marco Mendonça, Romeu Costa, Rui M. Silva
Scénographie, F. Ribeiro
Lumières (dessin original), Nuno Meira
Lumières (pour le Théâtre des Bouffes du Nord), Rui Monteiro
Création, design sonore et musique originale, Pedro Costa
Collaboration artistique, Magda Bizarro
Chef de choeur, arrangement vocal, João Henriques
Costumes, José António Tenente
Conseillers en chorégraphie, Sofia Dias, Vítor Roriz
Conseiller technique en armes, David Chan Cordeiro
Le spectacle comprend des chansons de Hania Rani (Biesy et Now, Run), Joanna Brouk (The Nymph Rising, Calling the Sailor), Laurel Halo (Rome Theme III et Hyphae) et Rosalía (De Plata, feat Raül Refree)
Coproduction Wiener Festwochen ; Emilia Romagna Teatro Fondazione (Modena) ; ThéâtredelaCité - CDN Toulouse Occitanie & Théâtre Garonne Scène européenne
Toulouse ; Festival d’Automne à Paris & Théâtre des Bouffes du Nord ; Teatro di Roma – Teatro Nazionale ; Comédie de Caen, Théâtre de Liège ; Maison de la Culture
d'Amiens ; BIT Teatergarasjen (Bergen) ; Le Trident - Scène-nationale de Cherbourg-en-Cotentin ; Teatre Lliure (Barcelona) ; Centro Cultural Vila Flor (Guimarães) ; O
Espaço do Tempo (Montemor-o-Novo)
Coréalisation le Centre International de Créations Théâtrales / Théâtre des Bouffes du Nord ; Festival d’Automne à Paris
Soutien ONDA, Almeida Garrett Wines, Cano Amarelo, Culturgest, Zouri Shoes
Manifestation organisée dans le cadre de la Saison France-Portugal 2022
Remerciements à Mariana Gomes et Rui Pina Coelho. Nous remercions également Sara Barros Leitão et Pedro Gil qui, même s'ils ne sont plus sur scène avec nous, resteront toujours Catarina.
« À l’affiche cet automne, Tiago Rodrigues ressuscite un théâtre populaire et exigeant, qui privilégie l’acteur et les textes. » Télérama Sortir
« Le maître portugais a conçu une pièce hybride, dérangeante, qui partant du conte nous ramène à la réalité de la montée de l'extrême droite en Europe. Un des chocs du Festival d’Automne [...]. » Les Echos
«Dans le cadre du Festival d’Automne, le nouveau directeur du Festival d’Avignon s’amuse à nous plonger dans une catharsis à la violence au décalage inouï. Catarina et la beauté de tuer des fascistes est une bombe qui explose au premier degré.» Toute la Culture
«On est censés applaudir, mais ce final nous prend à revers, dérange notre petit confort de spectateurs passifs. [...] Tiago Rodrigues appuie là où ça fait mal.» L’Humanité
“As a rule, Rodrigues isn’t a showy director : he is a humanist at heart, preoccupied with empathy and the ways in which today’s word undermines it.” The New York Times
Il va lui falloir tuer « son premier fasciste ». C’est un rite de passage impératif dans la famille qui s’est donné pour mission, de génération en génération, depuis la naissance du fascisme, d’en éradiquer le maximum de représentants. Catarina, à ton tour !
Été 2020. Un jour de fête, de beauté et de mort. Le rassemblement familial a lieu dans une maison de campagne, au sud du Portugal, tout près de Baleizão, village où a été assassinée Catarina Eufémia, icône de la résistance à l’Estado Novo, régime corporatiste dictatorial et fasciste qui a sévi au Portugal dès 1933 et pris fin lors de la Révolution des Œillets, en 1974. La demeure est charmante, l’atmosphère, légère, mais l’intention, meurtrière. Car il s’agit bien de sommer l’une des plus jeunes de la lignée de tuer un homme, fasciste, kidnappé à cet effet. Or Catarina s’y refuse catégoriquement, faisant exploser un conflit latent entre les membres de la famille. Tiago Rodrigues pose ici des questions brûlantes d’actualité : qu’est-ce que le fascisme aujourd’hui ? Jusqu’à quel point peut-on enfreindre les règles de la démocratie pour mieux en défendre les causes ?
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