Radouan Mriziga
Akal
8 – 10 décembredéc.
Concept et chorégraphie, Radouan Mriziga
Collaboration artistique et performance, Dorothée Munyaneza
Assistants à la chorégraphie, Maïté Minh Tâm Jeannolin, Sondos Belhassen
Dramaturgie, Esther Severi
Recherche, Hajar Ibnouthen
Scénographie, Tewa Barnosa, Radouan Mriziga
Création visuelle, Tewa Barnosa
Lumières, Estelle Gautier
Costumes, Lila John
Direction technique, Estelle Gautier
Régie son, Milan Van Doren
Assistante, Rania Barhoumi
Contribution au poème, I fled this realm d'Asmaa Jama
Production A7LA5
Distribution et gestion Something Great
Coproduction deSingel – International arts campus (Anvers) ; Kaaitheater (Bruxelles) ; Tanzquartier Wien ; PACT Zollverein (Essen) ; Festival de Marseille ;
Walker Art Center (Minneapolis) ; Wexner Center for the Arts (Columbus) ; Contemporary Arts Center (Cincinnati) ; C-Mine (Genk)
Accueil en résidence deSingel – International arts campus (Anvers) ; Festival de Marseille ; Pianofabriek (Bruxelles)
Avec le soutien du gouvernement flamand
Coréalisation Atelier de Paris / CDCN ; Festival d’Automne à Paris
Dernier volet de la trilogie de Radouan Mriziga centrée sur les imazighens, peuple indigène d’Afrique du Nord, Akal ‒ « La Terre » en tamazight ‒ rend un hommage dansé et chanté à l’une des figures qui incarne et transmet sa culture, la déesse égyptienne Neith.
Elle est la déesse de la guerre, la mère des dieux, la terrifiante, tant son pouvoir est grand. Parfois liée à la création du monde, toujours associée à la mort puisqu’elle accompagne les âmes des défunts dans l’au-delà. Radouan Mriziga, artiste originaire de Marrakech, et Dorothée Munyaneza, danseuse et chanteuse rwandaise, tous deux déjà accueillis au Festival d’Automne, tout comme à l’Atelier de Paris, célèbrent à travers cette figure mythologique la puissance du féminin et de la nature, et ressuscitent les ancêtres oubliés. Ils imaginent une pièce hybride, entre corps et mots, qui emprunte au rituel et aux danses traditionnelles, au conte et à la poésie, au chant proche de l’incantation et à la rythmique du rap. Dorothée Munyaneza se déploie dans un solo intense, en silence ou sur tambour, sur un plateau aux formes géométriques chères au chorégraphe. Akal agit comme une parole d’espoir, une manière de redonner une voix aux cultures marginalisées et de poser un regard neuf sur un passé trop souvent négligé.
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