Gustav Mahler Philippe Quesne Klangforum Wien Emilio Pomàrico

Le Chant de la terre Das Lied von der Erde

Archive 2022
Théâtre du Châtelet
9 – 10 novembrenov.

1h05

Musique, Gustav Mahler, Das Lied von der Erde, version musique de chambre de Reinbert de Leeuw
Direction musicale, Emilio Pomàrico
Mise en scène, conception, scénographie, Philippe Quesne
Christina Daletska, alto
Maximilian Schmitt, tenor
Ensemble Klangforum Wien
Thomas Frey, flûte
Markus Deuter, hautbois, cor anglais
Michele Marelli, clarinette
Yulia Drukh, clarinette
Lorelei Dowling, basson
Christoph Walder, cor
Virginie Tarrete, harpe
Joonas Ahonen, harmonium
Johannes Piirto, piano, célesta
Lukas Schiske, percussions
Sophie Schafleitner, violon
Annette Bik, violon
Paul Beckett, alto
Benedikt Leitner, violoncelle
Evan Hulbert, contrebasse
Christina Daletska, alto
Maximilian Schmitt, tenor

Lumières, vidéo, Nico de Rooij
Assistant mise en scène, François-Xavier Rouyer
Assistante musique, Gabriele Baksyté
Collaboration à la dramaturgie, Camille Louis
Collaboration technique, Marc Chevillon
Collaboration artistique, Élodie Dauguet
Costumes, Ajla Ayidan
La scénographie comprend deux tableaux de l’artiste Albert Bierstadt

Directrice technique, Gabriele Kaiba
Régisseur plateau, Antony Osborne
Régisseurs lumière, Reto Schubiger, Nicholas Langer
Régisseur video, Szymon Olszowski

Commande et production Wiener Festwochen
Coproduction deSingel – International arts campus (Anvers)
En collaboration avec Vivarium Studio
Droits d’auteur Universal Edition (Vienne)
Coréalisation Théâtre du Châtelet ; Festival d’Automne à Paris
Avec le soutien de Théâtre Nanterre-Amandiers
Avec le soutien du Forum Culturel Autrichien  

« On ressort émerveillé par ce Chant de la Terre si sensible » Romain Daroles, Bach Track

Philippe Quesne signe une mise en scène élégante du Chant de la terre (Das Lied von der Erde) de Gustav Mahler, avec l’ensemble du Klangforum de Vienne, sur une commande du Wiener Festwochen. Une rare incursion dans le répertoire musical, marquée par la nostalgie du romantisme et d’un lien privilégié au temps et à la nature. 

Das Lied von der Erde est composé par Mahler en 1907 et porte les stigmates d’une période de la fin de sa vie, marquée par son départ de l’Opéra de Vienne, la mort de sa fille aînée et le diagnostic d’une maladie cardiaque. Interprété ici dans l’adaptation pour orchestre de chambre de Reinbert de Leeuw, Le Chant de la terre prend la forme d’un cycle de six chants pour deux solistes, dont les textes sont inspirés de poèmes chinois. Une évocation mélancolique de la nature que Philippe Quesne souligne au fil d’une mise en scène épurée, nourrie d’une nostalgie de l’époque romantique, où prévalait un autre rapport au temps et à la nature, que le XXe siècle devait bouleverser brutalement. De la mesure de cet écart jaillissent les échos contemporains de l’Anthropocène. Dans un décor éthéré, le scénographe et metteur en scène joue sur les éléments, la pluie et la terre, mais aussi sur la présence de deux peintures d’Albert Bierstadt, contemporain de Mahler, dont les paysages évoquent le cycle d’une vie.