Philippe Quesne
Fantasmagoria
Conception, mise en scène, scénographie, Philippe Quesne
Création musicale, Pierre Desprats
Collaboration artistique, Élodie Dauguet
Lumière, Nico de Rooij
Voix, Isabelle Prim, Èlg, Pierre Desprats
Collaboration dramaturgique, Éric Vautrin
Assistante, Fleur Bernet
Animation 3D, Bertran Suris, Philippe Granier
Régisseur général, Marc Chevillon
Construction des décors, Atelier du Théâtre Vidy-Lausanne
Production, Elizabeth Gay
Régie générale, Quentin Brichet
Accessoires, Mathieu Dorsaz
Vidéo, Mattias Schnyder
Son, Ludovic Guglielmazzi, Charlotte Constant
Plateau, Fabio Gaggetta
Lumière, Jean-Baptiste Boutte, Farid Deghou
Sources des paroles, Étienne-Gaspard Robertson, Mémoires récréatifs, scientifiques et anecdotiques du physicien-aéronaute E. G. Robertson, 1831 ; Allan Kardec, Le livre des esprits, 1857; Laura Vasquez, Vous êtes de moins en moins réels, Points, 2022
Sources vidéo, Animation 3D «Le vol du squelette» (Ph. Quesne, La démangeaison des ailes, 2003) ; Garden party, film de Ph. Quesne et C. Vayssié, 2012 (extrait)
Production, Théâtre Vidy-Lausanne ; Vivarium Studio
Avec le soutien de la Fondation d’entreprise Hermès dans le cadre de son programme New Settings
Coproduction, Bonlieu Scène nationale (Annecy) ; Les Spectacles vivants – Centre Pompidou (Paris) ; La Rose des vents, Scène nationale Lille Métropole Villeneuve d’Ascq ; Festival d’Automne à Paris
Ce spectacle est soutenu par le projet PEPS dans le cadre du programme Européen de coopération territoriale Interreg V France-Suisse.
Coréalisation Les Spectacles vivants – Centre Pompidou (Paris) ; Festival d’Automne à Paris
« L’installation est d’une beauté inouïe. [...] Fantasmagoria est comme une grande séance de spiritisme au XIXe siècle qui nous entraîne dans des imaginaires fournis. [...] Cette petite merveille est à voir jusqu’au 6 novembre au Centre Pompidou, dans le cadre du Festival d’Automne. » Amélie Blaustein Niddam, Toute la culture
« Une joyeuse danse macabre. » Rosita Boisseau, M - Le Magazine du Monde
Philippe Quesne orchestre un cabaret sans acteurs pour pianos esseulés, mis en musique par Pierre Desprats. Une attraction théâtrale composée d’apparitions volatiles et autres lanternes magiques, un monde-atelier accueillant toutes les projections.
Il plane sur Fantasmagoria l’ombre de Robertson, instigateur de soirées lugubres recourant à d’ingénieux dispositifs optiques : dans les années suivant la Terreur, il promettait de faire apparaître les morts ou d’invoquer des esprits ventriloques. Ces séances répondaient aux angoisses de l’époque et annonçaient les succès à venir des médiums spirites, enfers romantiques ou bonimenteurs et trucages suggestifs du premier cinéma. Dialoguant avec ces univers fantastiques, Philippe Quesne met en scène un étrange théâtre peuplé de ses fantômes, ancêtres spectraux ou poètes voyants. La création musicale de Pierre Desprats donne vie à un cimetière de pianos mécaniques dépareillés, machines célibataires hantées par des phosphorescences musicales qui s’animent au rythme des danses macabres et fumées incantatoires. Le metteur en scène français, habitué à faire vivre des mondes possibles et minoritaires, dévoile un méta-monde mémoriel, mélancolique et théâtral, un rituel forain pour exorciser la fatalité.
Dans le même lieu
Mathilde Monnier Territoires
Investissant les galeries du Centre Pompidou le temps d’un week-end, Mathilde Monnier propose avec Territoires un travail sur la mémoire et la circulation, comme « une collection de 30 ans de gestes issus de ses créations ». Une façon de faire jouer la mémoire au présent, dès maintenant, ou par anticipation.
Apichatpong Weerasethakul Rétrospective intégrale des films et vidéos
Apichatpong Weerasethakul présente la rétrospective intégrale de ses films au Centre Pompidou : ses huit longs métrages, la trentaine de films courts (et rares) qu’il a réalisés, des œuvres collectives ainsi que deux longs métrages dont il est le producteur.
Apichatpong Weerasethakul Particules de nuit
Le cinéaste thaïlandais Apichatpong Weerasethakul est l’invité du Festival d’Automne et du Centre Pompidou. Il expose une dizaine d’installations vidéos qui transforme l’ancien solarium en un espace nocturne habité par les réminiscences biographiques et architecturales.
Apichatpong Weerasethakul A Conversation with the Sun (VR), extended edition
Seconde incursion du cinéaste thaïlandais dans le domaine de la performance, A Conversation with the Sun (VR), extended edition, présentée à Paris dans une nouvelle version enrichie d’une troisième partie, fabrique à l’aide de la réalité virtuelle les conditions d’un rêve collectif.
Ligia Lewis Still Not Still
La chorégraphe Ligia Lewis poursuit avec Still Not Still sa réflexion sur les silences et les zones d’ombres de l’Histoire. Dans cette pièce, les interprètes rejouent en boucle une partition dont la dimension burlesque ne fait que souligner le tragique.
Forced Entertainment Signal to Noise
La compagnie menée par Tim Etchells fête ses quarante ans d’existence et n’en finit pas de se renouveler. Plongés dans une réalité virtuelle qui vacille, six comédiennes et comédiens se voient dépossédés de leurs voix, et de leur être. C’est à ne plus rien y comprendre… Bienvenue dans ce nouveau monde.
Sébastien Kheroufi Par les villages
C’est au balbutiement de son parcours artistique que Sébastien Kheroufi découvre Par les villages, de Peter Handke qui évoque le retour d’un écrivain dans son village natal. Dans ce contexte crépusculaire où un univers décline au profit d’un autre, s’élèvent les voix des « offensés et humiliés » qui autrefois se taisaient.