Noé Soulier

Le Royaume des ombres Signe blanc Portrait de Frédéric Tavernini

Archive 2022
Danse
1/4

1h30

Le Royaume des ombres 
Chorégraphie, Noé Soulier 
Avec Vincent Chaillet

Production P.A.R.T.S. – Performing Arts Research and Training Studios
Production déléguée Cndc – Angers

Signe Blanc
Chorégraphie, Noé Soulier 
Avec Vincent Chaillet

Production wpZimmer (Anvers) ; Palais de Tokyo (Paris)
Production déléguée Cndc – Angers

Portrait Frédéric Tavernini
Chorégraphie, Noé Soulier
Avec Frédéric Tavernini, Noé Soulier
Lumières, Victor Burel
Musique, Matteo Fargion, Tchaikovsky, Chopin

Coréalisation La Briqueterie – CDCN du Val-de-Marne (Vitry-sur-Seine) ; Festival d’Automne à Paris
Avec le soutien de Dance Reflections by Van Cleef & Arpels

France Culture est partenaire de 6 x Noé Soulier

 

À travers différents vocabulaires chorégraphiques allant de la danse classique à la danse contemporaine, Noé Soulier propose des outils de lecture permettant d’appréhender la dimension signifiante du mouvement : du geste à l’analyse et de l’analyse au témoignage, ces trois pièces révèlent en creux une histoire intime de la danse.

Première pièce de Noé Soulier, Le Royaume des ombres (2009) part de son expérience de danseur formé au langage classique. Cherchant à comprendre l’articulation des pas qui composent cet idiome, ce solo recompose une danse fragmentaire à partir de ces mouvements interstitiels qui servent à lier les pas entre eux. Signe blanc (2011) prolonge cette recherche en s’intéressant à la pantomime. Danse polysémique, formulée via un abécédaire évolutif, Signe blanc s’appuie sur les écarts de sens produits par ces signes pour exposer les zones de frottement entre mimétisme, abstraction et discours. Du parcours de Frédéric Tavernini – interprète ayant travaillé pour Maurice Béjart, Mats Ek, Trisha Brown ou William Forsythe – Noé Soulier a tiré un portrait tout en nuances : un récit de soi où les gestes disent les œuvres traversées, à partir des signes qu’elles ont laissés dans la chair de l’interprète. Entre perception et narration, Noé Soulier poursuit son travail de décryptage de la danse en partant cette fois-ci de la parole singulière de l’interprète.